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29/08/2014

Merveille se cultive

A sept ans, on voudrait tout voir, tout faire dans la même journée.

Hier, elle a réussi.
Elle est rentrée chez ses parents fatiguée et a laissé ses grands-parents sur les rotules.

Nous avons commencé par le Musée de la chasse, elle a regardé chaque bestiole, ouvert chaque tiroir, trouvé que le loup faisait de grosses crottes, a eu la chance de regarder la souris cachée du Musée.
Un trompe l'œil particulièrement réussi.

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Ensuite, nous sommes allés au Musée de la Poupée, non sans lui acheter quelques macarons au passage devant une pâtisserie.
Cette petite danse en marchant, elle a donc besoin de carburant...
Nous avons vu plusieurs fois la maison de poupée. Elle rêvait de repartir avec.

Ensuite nous sommes montés au dernier étage de Beaubourg pour regarder la ville.
Collée contre son grand-père, elle admirait la Tour Eiffel, l'Observatoire, la Tour Saint Jacques, le Sacré-Cœur. Papy lui a dit qu'il l'y emmènerait
Dans le bus qui nous ramenait à Saint Lazare, elle est devenue toute blanche, c'est le signe qu'elle a besoin de carburant.
Nous nous sommes installés au bar de l'hôtel Concorde où elle a bu son "Coquelicot", cocktail de fruits rouges, grignoté des petites cochonneries et c'est une Merveille remise qui a pris le train.

C'était une chouette journée...

Musée de la poupée, de la chasse, macarons, Merveille

25/08/2014

Le médiéviste méprisant.

Jean Favier 2.jpgJean Favier est mort.
Ce grand esprit m’agaçait prodigieusement. Chaque fois qu’il publiait un livre, et c’était souvent, il passait à la librairie, regardait la vitrine, entrait et demandait « vous ne voulez pas mettre mon livre en vitrine ? »
Pas « s’il vous plaît », pas « bonjour », non, j’étais à son service. Si j’avais écouté tous les écrivains du quartier, et ils étaient nombreux, ma vitrine n’aurait exposé que des ouvrages qui n’auraient pas intéressé un client sur vingt.
Et encore, si j’avais de la chance.
Cet historien, qui occupait un appartement somptueux dans les Archives Nationales dont rien que la cuisine était trois fois grande comme mon appartement, avait la condescendance facile.
Quand son livre sur Philippe le Bel est sorti, le « lavopoids » d’en face, en veine de gentillesse avait dit à ce Jean Favier « Je vais acheter votre livre et vous me le dédicacerez. Vous voulez bien ? »
Monsieur Favier s’est contenté de lâcher avec mépris « C’est gentil mais vous ne comprendriez pas tout dans ce livre… »
Ce à quoi le « lavopoids » a répondu « Je vous remercie de m’avoir fait économiser des sous… »

09:25 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (20)