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11/07/2008

Une vie

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Depuis la naissance de la Merveille, notre vie a changé. Deux fois par semaine nous allons la garder, la nourrir, la promener, il nous arrive même de la gronder.

Je l'emmène au Square des Batignolles où j'ai joué enfant avec mes soeurs, je tricote des souvenirs, je rattrape ma Petite Voleuse partie mendier du pain, je suis heureuse.

Je vais moins traîner dans les musées, moins de temps, je me promène dans le Marais, je vais voir ma banquière, qui porte de mieux en mieux le surnom que nous lui avons trouvé : "Jugulaire". Elle devient intraitable pour les plaisirs de la vie, ceux qui sont inutiles mais indispensables, nos CB ne sont pas fantaisistes, on peut changer de supermarché, c'est toujours la même chose.

Le Bibelot et moi irons voir l'exposition " A qui appartenaient ces tableaux ?", au Musée du Judaïsme.
Les commissaires de cette exposition sont au nombre de cinq, jamais d'accord, j'ai l'habitude de ce genre de chose, quatre années en Israël donnent le recul nécessaire...

Cet après midi, nous irons tranquillement prendre un rendez vous pour le Bibelot, avec son néphrologue suisse. Dommage, en Septembre il aura regagné Lugano et le Bibelot devra s'habituer à une autre personne qui aura peut être un avis tout à fait différent.

Je m'indigne toujours autant des mesures annoncées et parfois prises par un Président qui méprise les "gens de peu" et j'espère, toujours en vain, une prise de conscience de nos concitoyens. Il faut dire qu'avec une télévision et une presse aux ordres, il est difficile de rendre compte de la résistance de certains...

09/07/2008

Souriez vous êtes épiés...

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Hier, une blogueuse, qui se reconnaîtra, m'envoie un mail conseillant un site pour savoir qui vous bloque sur MSN Messenger, idiote comme je peux l'être, je ne me sers jamais de MSN Messenger, sauf pour demander à l'Ours : "A quelle heure demain ?". Je vais regarder, je livre mon identifiant, mon mot de passe et j'apprends que je suis bloquée par des personnes qui ne figurent même pas sur ma liste de contacts mais avec qui j'échange parfois des mails, pas fûtée la heure-bleue !

J'ai toujours refusé les invitations pour m'inscrire sur Facebook et autres sites indiscrets et, en me livrant à des recherches sur Internet hier, pour retrouver des gens qui ne veulent surtout pas qu'on les retrouve, j'ai compris que j'avais raison.

Il m'a fallu très peu de temps pour localiser mes "escrocs", trouver leur lieu de résidence a été un jeu d'enfant, je vous rappelle que je suis nulle en informatique, imaginez quelqu'un avec des connaissances ?

Des sites comme "Copains d'avant" sont des mines d'or pour les indiscrets, avec un nom, un seul nom, vous trouvez ceux qui vous ont spolié.

Pas besoin de sondage pour un Président honni, il lui suffit de faire surveiller les blogs militants et ils sont nombreux.

Bientôt, nous n'aurons même plus besoin de faire notre déclaration d'impôt...

08/07/2008

Il faut savoir arrêter avant de toucher le fond

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Hier nous sommes partis garder la Merveille sous la pluie. Lorsque nous sommes arrivés, elle était déja réveillée, dans les bras de son père, le biberon à la main: Elle a vu son grand père, elle a laissé tomber la fin de son biberon pour quémander le pain au chocolat, l'Ours est parti et nous avons guetté le ciel.

Le ciel était contre nous, chaque fois que nous voulions descendre, il se mettait à pleuvoir, la Merveille promenait son ours dans sa poussette, elle réclamait mes bras pour regarder par la fenêtre et l'heure du déjeuner est arrivée, la Merveille a goûté l'omelette de son grand père, a déjeuné à son tour et hop la sieste.

J'ai attaqué mon "Elle", j'ai zappé Ingrid Betancourt, une femme libre, le bouleversant destin d'une héroïne, j'avais eu ma dose et j'ai "lu" "C'est mon histoire", c'est à cet instant que j'ai décidé de ne plus acheter "Elle"

"A Cuba, on s'est aimés à trois". "Elle " ne donne pas dans le vulgaire, on ne baise pas à trois, on s'aime pour une nuit et pas à Asnières, c'est d'un commun, on s'aime à Cuba, on boit trop de rhum-coca, on ne s'arsouille pas au pastis.

J'ai largement eu le temps de m'écoeurer, c'était comme un énorme gâteau trop crémeux.

"Elle" ne passera plus par moi...

06/07/2008

Fête nationale

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Se retrouver le 4 juillet et fêter la naturalisation française d'un ami américain, coïncidence ? Connaissant le Franco-Américain, pas vraiment. Accueillir la tornade franco-anglaise, qui a connu tout ce petit monde aux Amériques n'est pas un hasard non plus.

Avoir une mission d'importance, nourrir Gretchen pendant l'absence de sa maîtresse, ça complique à peine votre week-end déja chargé. Mais, se faire réveiller à l'aube après une soirée chez des sudistes, où l'hospitalité n'est pas une légende, par une Madame de qui ne connaît pas la honte, je trouve que c'est beaucoup !

Le Bibelot, beaucoup plus gentil que moi, est allé lui ouvrir la porte de ses toilettes, coincée, j'avoue que je l'aurais bien laisser se dandiner une partie de la journée ou alors, connaissant sa répugnance à sortir son argent et à utiliser les toilettes d'un café, j'aurais attendu le soir...

On va dire que c'est la BA du Bibelot et que ce n'est pas le meilleur côté de ma personnalité que je laisse voir sur cette note. On a tous nos petites mesquineries et je ne vais pas donner de leçon à Madame de, dans l'art de la mesquinerie, elle joue dans la cour des grands...

04/07/2008

La petite voleuse

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Ne vous fiez pas à l'air angélique de la Merveille.
Elle file un mauvais coton.
A 13 ans, elle sera fichée !!!

Hier au square, après avoir regardé les oisons, joué dans l'eau, trempé le bas de sa robe, elle avise une proie, une petite fille, à peine plus grande qu'elle, la petite fille tient son gâteau à la main. Notre douce petite fille s'approche, entoure la jeune personne de ses bras, la caresse, tend sa joue, l'embrasse, nous couvons la Merveille d'un oeil attendri et hop rapide comme un chat qui veut grignoter du canard, la Merveille s'empare du gâteau, se sauve, se fourre le tout dans la bouche, on ne sait jamais, on pourrait l'obliger à restituer son butin.

Nous restons interdits, je vais m'excuser auprès de la mère de la victime et la Merveille s'approche de moi, me crache le gâteau, elle n'aime pas et retourne à ses occupations.

Si ça continue, nous allons devoir changer de square.