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25/06/2006

Le mari de ma soeur

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Il pleut sur Paris, je n'ai rien prévu, j'ai annulé une journée dans un jardin ami, les jardins sous la pluie c'est bien pour les fleurs mais les heures s'éternisent, j'aime autant être seule chez moi, je vais peut être re-sortir mon abécédaire :

Hier, je suis allée déjeuner chez ma soeur, je ne vais chez ma soeur que seule, mon beauf et l'homme ne font aucun effort et ça finit toujours mal.

J'adore ma soeur, elle n'a qu'un seul défaut, son mari. Mon beau frère est un beauf, un vrai de vrai, un qui porte des shorts et des tongs, un qui aime le foot à la télé avachi dans son canapé, enfin le canapé de ma soeur, car mon beauf, en plus est avare.

Je comprends de mieux en mieux pourquoi l'avarice est la mère de tous les vices, lorsque l'homme est sorti de l'hôpital, il ne tenait pas debout où à peine, ma soeur qui ne sait pas conduire, nous sommes des handicapées de la conduite dans cette famille, a demandé à son mari de venir chercher l'homme à l'hopital, le beauf n'a pas voulu, c'est que ça coute l'essence et pourquoi se déplacer puisqu'il n'aime pas l'homme.

Hier, il faisait chaud, lourd même, lorsque je suis rentrée chez moi, le beauf avait disparu, de peur sans doute que je lui demande de me lâcher à une station de métro, même pas 10 minutes de voiture !

J'ai prévenu ma soeur : "Si ton mari meurt, je n'irai même pas à son enterrement" et cette dernière a répondu "Tu parles, l'égoisme ça conserve, il nous enterra tous".

Ca sert à rien de l'écrire mais ça fait du bien !

24/06/2006

Bataille autour de l'érotisme

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Le Point, en perte de vitesse comme la plupart des magazines, a produit un numéro spécial sur l'érotisme.

C'est bientôt l'été, les français b... plus pendant les vacances, faisons donc du fric en attendant les marronniers de la rentrée, la rentrée scolaire, la rentrée politique, la hausse des prix etc etc.

Mais le Point ne donne pas dans le vulgaire, il n'est d'érostime que littéraire, et que je te parle de Bataille, de Sade, d'Apollinaire et de ses 11.000 verges, et de Rimbaud, ses poèmes bi, poème à l'homme, poème à la femme.

Ils sont quelques uns à se gargariser d'érotisme sur France Inter, ils ne parlent pas de cul, ils parlent de littérature, ne pas confondre le peuple et l'élite.

Régine Desforges ? pff... Rice ? pff... Rey ? pfff... C'est du porno soft pour femmes en mal de mâle.

Naïve, je ne comprends pas que ces intellectuels imbus de leur personne aient besoin d'un alibi culturel pour parler de cul.

Erotisme, tu parles, tu peux enrober comme tu veux, ça finit toujours pareil, le machin dans le machin et même si tu te sers de tes oreilles, c'est une image, le but final c'est de prendre son pied.

Ces beaux messieurs, pas de femme, pour parler de sexe avaient tous dépassé depuis longtemps l'âge de la puberté, j'ai eu la sensation que les seules vibrations qu'ils connaissaient encore, étaient de s'écouter débattre sur le sexe des anges...

23/06/2006

Comment j'ai failli partir en WE

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Plus personne n'ignore que j'ai une bestiole qui s'appelle Balagan, plus personne n'ignore que c'est une chatte fugueuse, voleuse et onéreuse.

Les rares fois où je pars, je confie ma sale bête, empoisonnée par un voisin hargneux dès son plus jeune âge, à ma voisine qui a 81 ans depuis 3 ans !

Balagan a survécu à Tel Aviv, la vie n'est pas facile pour un chat des poubelles (nom qu'on donne la bas aux chats errants et ils sont nombreux) à Bruxelles (l'ennui a failli la rendre encore plus névrosée) et à un retour peu glorieux à Paris.

Ma voisine est en vacances, mon fils part en WE, une amie est de mariage, l'homme toujours dans son village alsacien, Madame de habite dans la banlieue Ouest et même mon épicier a des problèmes avec sa belle mère (elle est gravement malade et hospitalisée).

Comment faire garder son chat dans ces conditions , j'habite un petit immeuble parisien, au premier étage, je suis seule, les 2 appartements voisins sont vides, le deuxième est vide également, ma voisine est partie et elle est seule à son étage aussi. Je comprends la difficulté des parisiens à se loger lorsqu'on connait le nombre d'appartements inoccupés et qui le resteront.

Au troisième, personne, un appartement à louer, trop cher, il est en location depuis plusieurs mois.

Au quatrième, personne, une malade mentale en cure pour une durée indeterminée.

Si ce WE, je suis malade, il ne me restera que les urgences médicales !

Paris offre d'immenses possibilités, les musées sont superbes, les restaurants nombreux, la programmation des cinéma offre le pire et le meilleur.

Mais quel homme politique se penchera sur la solitude en milieu urbain.

J'oublie une petite chose, si ma chatte fantasque a besoin d'un vétérinaire ce WE, il ne me restera que les urgences, même les vétérinaires partent en WE !

21/06/2006

Connexion incertaine

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C'est la faute à la vie si ma connexion est toujours incertaines, fallait pas partir ailleurs, des ailleurs avec des "connections" étrangères !


Je suis allée à la banque aujourd'hui, comme nous ne savons pas faire simple, ma banque et mon médecin traitant, sont dans le Marais, un quartier où j'ai vécu, j'y retrouve des amies, je vais me faire offrir une ricoré dans un magasin ami et je flâne.

Je me suis arrêtée dans un "bistrot branché" pour manger un club sandwich, en dehors de son prix, il n'avait rien d'époustouflant. J'ai regardé les sacs dans une boutique dont le nom commence par un Z et finit par le nom d'un écrivain qui possède un fauteuil, un demi-smic pour un sac, qui ne durera qu'une saison, sont fous ces gens là, z'ont pas entendu parler des salaires qui diminuent comme peau de chagrin.

La patisserie, délicieuse, celle que j'ai toujours connu a disparu, c'est aussi devenu un magasin de vêtements féminins à des prix, des prix pour touristes innocents ?

Je suis allée flaner dans un autre magazin, un très beau magasin, je n'ai jamais rien acheté dans ce magasin, même au temps de ma splendeur, c'est indécent.

Comme ma pile de livres ne cesse d'augmenter, je me suis contentée de fleurs, les dernières pivoines.

J'ai eu l'homme au téléphone, il n'a plus le feu sacré mais on en revient toujours au même point, le fric, l'artiche, le flouze, les radis, les maravedis, les sous, j'aime ce mot "sou", ça a un côté désuet, un côté économie, l'époque ou il n'était pas possible de se créer des besoins artificiels

20/06/2006

Tu ne rentreras ce soir

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Tu ne rentreras pas ce soir, ce n'était pas prévu, tu avais dit mercredi, tu ne rentreras pas non plus mercredi mais un autre mercredi, lequel, je reste méfiante.

Je resterai avec Balagan, elle jouera avec sa souris, je m'endormirai sur mon livre comme chaque soir, tu ne prendras pas toute la place dans le lit, au matin, ce lit ne sera même pas défait, je dors comme une gisante.

Tu ne rentreras pas ce soir, je ne peux même pas écrire que tu me laisses seule avec mon désespoir, les moments difficiles que nous venons de passer, la tension accumulée, la peur de te perdre, tout cela à la fois me donne un besoin de solitude.

Je t'imagine dans ton village de cigognes, les vraies, les fausses, remontant le chemin qui conduit à ton hôtel, toujours le même, dinant seul devant ton journal.

Comme d'habitude, tu n'as pas emporté assez de chemises, as tu pensé au service d'étage ?

Passeras tu faire un tour ici pour vérifier ta connection ?

J'irai voir ton fils jeudi, nous déjeunerons ensemble et Madame de aura fini de corriger ses copies, elle repartira à la chasse de l'appartement idéal, celui qui n'existe que dans les rêves.

Tu ne rentreras ce soir, et demain sur la place de la Mairie, devant la fontaine, tu attendras vainement le sommeil, c'est la fête de la musique, à toi les flonflons et l'accordéon.

A moi, les sonates de Rossini, le petit pull marine toujours au fond de la piscine, je poserai délicatement "J'suis le plus beau du quartier" et j'aurai l'impression que mon fils, cette fois, c'est le mien est à côté de moi....