03/06/2006
Je m'active enfin je ne vais pas tarder
J'ai invité l'ours, jolie jeune fille et la mère de cette dernière.
Donc, je dois faire la cuisine, préparer la valise de l'homme (demain la valise) ranger le bazar, arroser les plantes.
Arrêter de jouer avec cet ordinateur.
Répondre à mes mails, oui Lulu, la semaine prochaine, je suis seule, je vais pouvoir passer des heures devant l'ordinateur, aller enfin faire un tour au Louvre, aller chez la chercheuse d'appartement.
J'irai même, si elle confirme son invitation chez une blogueuse à chats.
Voila, je me mets au travail.
PS : Mon clafoutis cuit et enbaume la cuisine, l'homme n'a renversé que le sucre.
L'autre jour, c'était la salade de pommes de terre, prête à être dégustée, qui a fini dans le couloir, il a
vaguement nettoyé, passé de la cire, je commence juste à moins glisser !
14:55 | Lien permanent | Commentaires (20)
02/06/2006
Revenir
Hier, une fois de plus, il pleuvait fort sur Paris, j'ai, j'avais, j'aurai des envies de musées mais pas envie de patauger dans la gadoue et faire encore la queue pour n'apercevoir que des dos.
Alors avec Madame de, nous sommes allées déjeuner au Bar des Amis (que je recommande à Lili avec ses enfants), c'est bon enfant, cuisine familiale et habitués.
J'avais prévenu Madame de, je fais grève des visites d'appartements, je sature et je tiens à voir Volver, le dernier Amadovar.
Petite queue sous la pluie, difficile de faire quelque chose à Paris sans faire la queue mais je n'ai aucun regret.
Almodovar est un grand cinéaste qui mérite son succès, il redonne à Pénélope Cruz un rôle à sa mesure et sa plongée dans l'Espagne catholique et supertisieuse est un vrai bonheur, je n'ai pas vu passer le temps, je suis sortie, il ne pleuvait plus.
Je suis passée m'acheter "A la verticale de l'été" film que j'avais vu à Tel Aviv, en vietnanien, sous titrè hébreu, le temps que je déchiffre, je m'étais contentée de regarder les images, de comprendre vaguement grâce à l'homme qu'il s'agissait de 3 soeurs et d'une mousson.
Comme vous pouvez le constater, heure-bleue joue à la Rose Pourpre..
PS : Je suis en train d'écouter Benoite Groult sur France Inter, c'est vrai que la vieillesse est un naufrage, son jugement sur la jeunesse est affligeant, dire que cette femme a été un symbole de la libération de la femme, je crois qu'elle vient d'écrire le livre de trop.
10:15 | Lien permanent | Commentaires (13)
01/06/2006
Solde débiteur !
Pendant nos années fastes, qui ont duré un certain temps, ma belle-mère trouvait que nous dépensions trop d'argent, c'était notre argent mais elle était d'une génération qui ne jetait pas l'argent par les fenêtres.
Porté par la vague des départs et des retours, nous avons connu des périodes impécunieuses et d'autres qui ne l'étaient pas du tout, je ne regrette rien, ce qui est pris n'est plus à prendre.
Mais, il y a toujours un mais avec l'argent, le fric, le flouze, l'artiche, les kessefs, la monnaie, l'avoine, les maravedis, arrive un moment crucial dans la vie d'une femme, le manque de pépètes.
L'homme travaille pour lui, c'est pas un choix mais une nécessité, lorsqu'il est rentré, la foule des employeurs potentiels ne faisait pas la queue, alors il a créé son emploi, sauf que lorsque vous vous payez en plus une maladie grave, même si vous reprenez le travail trop tôt, vous ne touchez pas de salaire pendant que vous essayez péniblement de récupèrer votre cerveau qui cherche à éliminer l'anesthesie et la morphine.
Les comptes sont sans appel, les débits sont plus importants que le crédit, je crains fort, à moins d'un miracle de dernière minute d'être encore privée de vacances cette année.
Plaie d'argent n'est pas mortelle, qu'on m'amène le con qui a pondu ça, que je le trucide de mes blanches mains.
10:40 | Lien permanent | Commentaires (24)