Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/01/2017

Hier, j'avais besoin de Paris.

Hier, j'avais besoin de Paris.
Besoin de la rue des Petites Ecuries, de mon döner.
D'arpenter ma ville même sous la pluie.

De toute façon, il pouvait pleuvoir, j'avais déjà rattrapé un rhume avec la Tornade samedi en allant de la Galerie Vivienne à la place des Vosges.

En plus mon dos était loin d'être coopérant hier.
Comme chaque fois que le temps change.
J'ai marché mais j'ai râlé car la douleur rend peu aimable.
Je dois avouer que ça me rend encore plus peste que d'habitude.
Malheur à la "bobia" qui croise mon chemin.
Je fais des réflexions et ça fait rire le Goût.

Donc clopinant, j'ai voulu passer devant le Grand Rex, c'est là que je me suis rendu compte que le temps passe trop vite.
Je n'ai pas vu la féerie des  eaux depuis que l'Ours était petit.
La princesse Leïa n'était pas morte...

Nous sommes arrivés tranquillement à Saint Lazare.
J'ai voulu boire un mauvais café chez Costa.
J'aime bien, ça me rappelle Londres et j'aime bien le mauvais café.
C'est le Goût qui est plutôt Clooney.

Nous sommes rentrés  en bus, pas envie de passerelle.

Paris, grands boulevards, Saint Lazare

08/06/2015

J'ai testé pour vous Eric Fréchon.

J'avais rendez vous avec une amie à Saint Lazare.
Nous avions l'intention d'aller faire un pèlerinage dans le XVIIème arrondissement où elle a vécu peu de temps.

Nous sommes donc allées chez Eric Fréchon, au "Lazare", le restaurant de la gare dont tout le monde dit le plus grand bien.
Son chef est classé parmi les meilleurs chefs.
On peut en dire qu'il ne passe certainement pas souvent dans son restaurant...

Comment dire...
Sans aucun doute, les produits de base sont d'excellente qualité.
C'est un minimum quand le plat est à dix-sept €uros.
On peut espérer qu'au moins ce sera bon.
Hélas, trois fois hélas, j'avais choisi du poisson, du merlan.
Servi avec une salade de pousses d'épinards délicieuse et parfaitement assaisonnée.
Si le merlan était sans aucun doute frais, il est arrivé frit, très frit et salé.
Pour tout dire, là j'aurais préféré le "fish and chips" du pub "Frog and Rosbif"...
J'ai terminé sur une crème brûlée très ordinaire.

Lorsque nous sommes sorties nous nous sommes dit "sommes nous blasées ?".
Non, je ne crois pas, c'était banal et excessivement onéreux.
Et ça, venant d'un "grand" chef, c'est décevant...

Puis nous avons enfin pris le chemin pour le XVIIème, le train allait partir, nous sommes montées précipitamment dans le dernier wagon avec quelques personnes.
Quand le train a commencé à rouler, nous avons lu sur la porte "accès interdit"...
Arrivées à destination, nous avons voulu descendre.
Impossible ! Les portes étaient bloquées !
Arrivées à Levallois, j'ai suggéré de tirer la sonnette d'alarme, ce que mon amie a fait. Les autres passagers, de jeunes gens, n'osaient pas...
On est venu nous délivrer, nous avons fini par arriver à Pont Cardinet.

Nous sommes remontées jusqu'au "XVIIème des Brésiliennes", vers la place Clichy où elles exercent encore.
Puis nous avons quitté ce coin que je n'aime pas pour revenir Rue des Moines où nous avons acheté quelques bricoles pour le soir.

Melon, jambon Emiliano, tomates, basilic, et mozzarella de bufflone.
C'était délicieux, preuve que nous ne sommes pas blasées.
C'est le restaurant qui n'est pas à la hauteur de la réputation de son chef.

C'était bien quand même, une excellente journée.

restaurant, Saint Lazare, 17ème arrondissement