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01/05/2022

Elles sont parties.

les filles,levallois,parc,parfum

Au début, j'ai dit "ouf !"
Quel silence !
Quel calme !
Bon, il n'y a plus de déodorant.
Entièrement dans un tube de carton recyclable, il a fini dissous dans la baignoire.
Il me reste même un peu de parfum, le tiers de la bouteille est parti dans leurs vêtements, dans leur cou gracile...

Plus de " Mais Mamie !!! ", plus de "Mortelle Adèle" que P'tite Soeur lit à côté de moi, m'empêchant de lire mon livre.

Plus de repas déséquilibrés faute de temps pour aller sur le marché.
Le résultat net de McDo a fait un bond...

Mais plus non plus de " Je t'aime Mamie...", plus de Merveille au parc de Levallois regardant les ados présents et les trouvant "laids comme des chenilles".

Plus de P'tite Soeur chougnant qu'elle avait perdu sa meilleure amie.
Meilleure amie rencontrée la veille seulement.

Hier, nous sommes quand même allés sur le marché.
Nous avons fait du ravitaillement sans entendre : "Je n'aime pas ça".
Nous avons fait tourner la machine à laver.
Mon épaule a protesté.

Hier soir, elles nous manquaient déjà...

 

 

08/01/2016

Attention ! Note à caractère hautement biographique.

ricoré,hôtel hilton,parfum,robe noire

Vous connaissez toutes mon addiction à la Ricoré ?
Je ne remercie pas Neslé qui ne m'a même jamais envoyé une boîte de mon breuvage alors que je fais sa publicité gratuitement depuis des années.

Boire ce breuvage a un effet pervers.
A peine arrivée à Saint Lazare, j'ai besoin de m'isoler quelques instants.
Je n'ai surtout pas envie de boire un café.
En tout cas, pas en arrivant sinon le problème se pose de nouveau peu de temps après.

Quoi de plus simple que franchir les portes d'un hôtel de luxe et se glisser discrètement aux toilettes ?
Personne n'ose vous poser de question.
C'est toujours propre et hop !

Mercredi, je suis arrivée dans un hôtel bondé.
Même si j'avais voulu boire un café, pas une seule place libre.
Un grand panneau avec le nom d'un célèbre parfumeur prévenait la foule.
Les salariés de cette boîte étaient en goguette.
J'ai même entendu en passant les fameux "créer du lien" et "bien être au travail" qui m'écorchent les oreilles.

D'habitude les lieux ne sont guère fréquentés mais ce jour là il y avait une queue de boulangerie polonaise de la grande époque.
Des mélanges de parfums tenaces m'ensuquaient le nez pourtant sérieusement bouché.
Toutes parfumées, toutes en train de se remettre du rouge à lèvre de la marque de luxe, et toutes en noir.
On aurait dit des échappées d'un pensionnat, toutes en bottines à talon, ou en escarpins, de vraies vendeuses du Bon Marché mais en beaucoup plus parfumé.

J'ai réussi à faire mon petit pipi, j'ai quitté l'endroit vaporisé d'un parfum qui n'était pas le mien.
J'ai quitté l'hôtel en mesurant ma chance...