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08/01/2016

Attention ! Note à caractère hautement biographique.

ricoré,hôtel hilton,parfum,robe noire

Vous connaissez toutes mon addiction à la Ricoré ?
Je ne remercie pas Neslé qui ne m'a même jamais envoyé une boîte de mon breuvage alors que je fais sa publicité gratuitement depuis des années.

Boire ce breuvage a un effet pervers.
A peine arrivée à Saint Lazare, j'ai besoin de m'isoler quelques instants.
Je n'ai surtout pas envie de boire un café.
En tout cas, pas en arrivant sinon le problème se pose de nouveau peu de temps après.

Quoi de plus simple que franchir les portes d'un hôtel de luxe et se glisser discrètement aux toilettes ?
Personne n'ose vous poser de question.
C'est toujours propre et hop !

Mercredi, je suis arrivée dans un hôtel bondé.
Même si j'avais voulu boire un café, pas une seule place libre.
Un grand panneau avec le nom d'un célèbre parfumeur prévenait la foule.
Les salariés de cette boîte étaient en goguette.
J'ai même entendu en passant les fameux "créer du lien" et "bien être au travail" qui m'écorchent les oreilles.

D'habitude les lieux ne sont guère fréquentés mais ce jour là il y avait une queue de boulangerie polonaise de la grande époque.
Des mélanges de parfums tenaces m'ensuquaient le nez pourtant sérieusement bouché.
Toutes parfumées, toutes en train de se remettre du rouge à lèvre de la marque de luxe, et toutes en noir.
On aurait dit des échappées d'un pensionnat, toutes en bottines à talon, ou en escarpins, de vraies vendeuses du Bon Marché mais en beaucoup plus parfumé.

J'ai réussi à faire mon petit pipi, j'ai quitté l'endroit vaporisé d'un parfum qui n'était pas le mien.
J'ai quitté l'hôtel en mesurant ma chance...