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15/07/2020

Montmartre nous appartient.

Rentrer chez soi c'est bien.
C'est encore mieux lorsque votre ville ressemble à celle que vous avez connue.

Les Parisiens ont « fait le pont » et les touristes sont absents.
Ce n'est pas le Paris de Doisneau mais avec un peu d'imagination, on peut se revoir enfant jouer à la marelle.

Nous avons repris notre « promenade de confinement ».
Nous avons fait attention de ne pas prendre une fois de plus la photo de ce petit morceau du Sacré Cœur qui apparaît au coin du cimetière Saint Vincent car en trois ans nous l'avons beaucoup prise...
Marcher tranquillement le nez au vent.
Recevoir trois gouttes de pluie.
S'arrêter à la boulangerie.

Puis revenir tranquillement.
Savourer pleinement le calme de la rue où personne ne traîne sa valise à roulettes en suivant un « concierge » qui a les clefs de la moitié des appartements AirBnB du coin.

Profiter de l'instant.
Septembre est encore loin...

Montmartre, Paris sans touriste, calme

 

 

 

12/07/2020

Je suis revenue avec le Goût.

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Le Goût remarque souvent que j'écris comme si j'étais seule, d'écrire "je" lorsque j'écris ici.
Je lui dis "C'est mon espace à moi ! "

Donc, je suis revenue avec lui, son zona et la valise qu'on a promenée dans tout Paris.

Certaines lignes de bus ont tellement changé que parfois on se demande si elles n'ont pas disparu.

Nous avons vu le Cher, la Loire, nous avons lu, marché, joué avec un chat roux, j'ai même ressorti une vieille tapisserie.
Le plus étonnant ? J'ai brodé !

J'ai retrouvé Paris, le gel, le masque et le nez bouché qui va avec.

Aujourd'hui, les Parisiens sont ailleurs.
Paris sans eux est un plaisir de gourmet.
Ça se déguste.
Les touristes sont restés chez eux et Paris redevient une ville vivable, ma ville.

28/09/2014

Prends garde à la douceur des choses...

Hier, il faisait beau.
J'adore cette saison où les couleurs sont superbes.
Où le soleil se couche en faisant le beau.
Où les arbres hésitent entre printemps et automne.

Nous sommes donc allés voir Rodin et son parc de trois hectares en plein Paris.
Il est juste à côté de l'Assemblée Nationale, vide en ce samedi.
L'Assemblée a déjà du mal à se remplir les jours de semaine, alors un samedi...
Cette Assemblée était gardée par des gendarmes habillés comme en pleine guerre, l'arme à la main.
Je me demande toujours dans ces cas là si on protège le bourgeois ou si on lui fait peur.

Je ne vais pas vous faire l'affront de vous parler de Rodin, ni de sa liaison avec Camille Claudel.
Hier, j'ai préféré le jardin, les bronzes dans la verdure.

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Les roses odorantes.

P9271081.JPG

 

La glace était bof mais dans un bel endroit...
J'ai quand même salué les bourgeois, ceux de Calais.
J'ai admiré le dôme des Invalides qui brillait au soleil.
J'ai pensé à mon Rodin, celui de Tel Aviv, celui que j'ai toujours voulu emporter.
Il semblait si facile à atteindre...

Il est rare dans un musée que je n'ai pas envie d'emporter un souvenir.
Je me contente hélas de cartes postales
Je n'ai pas envie de goûter à la paille humide des cachots.

C'était bien...