17/01/2008
J'ai gagné !!!
Le Bibelot, lassé de m'entendre tousser et geindre, de me voir affalée sur le canapé, genre : "Je vais mourir mais en silence", m'a trainée chez le médecin hier après midi, verdict de l'homme de l'art :"J'aime pas ce que j'entends", verdict de la patiente pas patiente : "Moi, non plus", résultat: antibiotiques, je déteste ça mais comme je déteste encore plus la crise d'asthme, je vais les prendre.
L'homme avait choisi un raccourci et quel raccourci ! on passe devant toutes les boutiques de prêt à porter de luxe, celles qui ignorent les soldes, j'ai eu envie, une seconde d'un sac à 480€, d'un pull tout fin à 300€ et je suis sûre même pas lavable en machine , après je n'ai plus regardé, ça sert à rien de se faire du mal !
En rentrant, avec mon bouquet de tulipes et de lys (faut calmer la bête qui a envie de tout), j'ai compris pourquoi je résistais si facilement à la tentation, je n'ai pas les moyens de m'offrir mes envies et je n'ai pas envie de ce que je peux m'offrir.
Hier soir, je suis allée sur le site de la Redoute, j'ai les moyens de m'offrir des brise-bise...
Elle est pas belle la vie ? Me reste plus qu'à avaler mon cachet en faisant la grimace...
10:00 | Lien permanent | Commentaires (18)
15/01/2008
les jours passent
Samedi, nous avions rendez vous avec des amis, nous nous voyions en terrain neutre, au restaurant, excellente soirée mais le Bibelot a eu un énorme problème de digestion de crevettes, son dimanche a plutôt mal commencé.
Dimanche, galette des rois chez ma voisine, elle a fait du Bibelot son roi.
Lundi, je suis allée garder la Merveille, mignonne la Merveille, elle joue à cache cache, elle croit, comme les chats, que si elle ne me voit pas, je ne la vois pas...
J'ai commencé à être malade, toux sèche, respiration laborieuse et, ce matin, fièvre, aucune envie d'aller chez mon généraliste dans le Marais, je me contente de râler, tousser et de boire à la bouteille du sirop au lierre, c'est ignoble, ça ne fait rien contre la fièvre, ni contre la mauvaise humeur.
J'espère que je n'ai pas filé cette cochonnerie à l'Ours et surtout à sa fille.
Etre la grand mère du lundi, c'est que du bonheur, Mademoiselle se repose de son WE et fait volontiers des câlins.
10:30 | Lien permanent | Commentaires (20)
12/01/2008
Ou y a des soldes, y a pas de client
Hier, nous sommes partis, le Bibelot et moi, chercher notre chèquier à la banque. Il tombait un petit crachin parisien. Nous avions, bien entendu, oublié le parapluie. Je n'ai toujours pas réussi à me chausser, mes chaussures glissent sur les trottoirs mouillés, dans ces cas là, je tiens fermement le bras du Bibelot, me promets de m'habituer chez moi à une autre paire de chaussures et j'oublie...
En sortant de la banque, nous avons oublié de prendre le chèquier, il tombait des cordes et nous nous sommes arrêtés dans un grand magasin parisien réputé pour son rayon bricolage, c'est toujours la même enseigne, mais le magasin appartient maintenant aux Galeries Lafayette.
Je suis tombée sur mes draps, le client était rare, la pile n'avait pas diminué, le rabais toujours maigre et les taies d'oreiller étaient bientôt plus onéreuses que la housse, l'homme a déplié une taie d'oreiller, un coton tout fin, presque transparent, j'ai reposé la housse et mon cuisinier de mari a décidé de me traîner au rayon cocotte en fonte, je ne trouve plus la mienne, les objets doivent avoir une âme, ils disparaissent d'un appartement tout petit.
La moins chère des cocottes en fonte nous était proposée pour la modique somme de 168€, sagement, j'ai décidé que les soldes n'étaient pas faits pour moi.
Bilan de cette journée pluvieuse, une baguette achetée au passage, une douche gratuite et deux livres.
10:30 | Lien permanent | Commentaires (23)
10/01/2008
Chagrin de lecture...
Depuis que notre Président chéri se vante partout d'être inculte, ça doit être pour ça qu'il a menti sur ses diplômes, il est de bon ton de raconter et d'écrire, des bouquins sans intérêt sur les anciens cancres devenus people.
Les enfants ont oublié dans leur ancien appartement "Chagrin d'école" de Daniel Pennac. Couronné par un prix littéraire, ce livre raconte le parcours d'ancien cancre de Monsieur Pennac.
Monsieur Pennac, votre plus mauvais livre vient de recevoir un prix, Gallimard n'a pas besoin d'argent pourtant, avec le succès d'Harry Potter, la trésorerie de cet éditeur est meilleure que la mienne.
Alors, arrêtez d'écrire que les cancres sont appelés aux plus hautes fonctions. Si certains deviendront Président de la République, essentiellement grâce à un bagout de représentant de commerce, d'autres resteront chômeurs ou s'ennuieront à vie dans un travail répétitif, mal payé et sans espoir de promotion.
Déjà, pour donner le goût de la lecture à notre belle jeunesse, arrêtons de leur faire lire des bouquins ennuyeux, lorsque j'étais libraire, j'ai vendu pendant des années 30 exemplaires des "Patins d'argent" à la même institutrice, ça prouve que cette personne n'aimait pas son travail, qu'elle ne prenait pas la peine de découvrir, d'ouvrir un autre livre et que ses élèves devaient s'ennuyer profondèment, surtout les redoublants.
Pour celui qui aime lire, la vie n'est jamais ennuyeuse, l'évasion commence en regardant la couverture, on voyage, on frémit, on s'indigne, on s'identifie.
Messieurs les écrivains ne nous donnez pas de leçons, contentez vous de nous faire rêver...
10:50 | Lien permanent | Commentaires (16)
09/01/2008
J'aurais pu...
J'aurais pu vous parler de la prestation de notre cher, très cher Président qui a trouvé pour lui la solution : "Comment partir en vacances plus souvent en se votant une augmentation de 170%" alors que les retraites "augmentent" de 1,1%, moins que l'inflation "officielle".
J'aurais pu dire à notre cher Président, très cher Président que lorsque je suis allée à Pétra j'ai payé mon voyage, la seule chose que j'ai obtenue gratuitement c'est la turista terrible que j'ai traînée plusieurs jours..
J'aurais pu vous dire que l'annonce de son mariage avec Carla Bruni, je m'en fiche comme de ma première chemise, je crois seulement que très prochainement, il aura une troisième pension alimentaire à verser.
J'aurais pu vous parler du premier jour des soldes et de la housse de couette que j'ai repérée dans un grand magasin parisien, mais comme je sais que je n'irai pas la chercher, la foule me fait fuir.
J'aurais pu vous parler du parcours médical de l'homme, ses analyses étaient bonnes, pour une fois nous étions presque sereins, sauf que l'homme continue son audit de l'hôpital, il a eu droit à un rendez vous avec un cardiologue et un opthalmo, j'aurais pu vous parler de la lassitude qui prend le dessus.
Chaque mois le Bibelot se trouve face à un praticien différent, il a parfois le sentiment de n'être plus un homme mais une voiture en pièces détachées dont on examine chaque pièce.
J'aurais pu vous dire que finalement notre vie se résume à des rendez vous à l'hôpital et à une Merveille qui grandit.
Et encore, je n'écris pas tout...
10:55 | Lien permanent | Commentaires (18)