16/08/2006
L'Institut du Monde Arabe
Hier, j'ai cherché un Musée ouvert, j'ai trouvé l'IMA.( J'ai oublié de dire que l'Ima ne manque pas d'humour, après avoir scanné nos sacs, ils ont trouvé, comme tous les musées, l'arme, le petit couteau, ce sont les seuls à ne pas l'avoir confisqué !).
Ca faisait très longtemps que je n'avais pas mis les pieds là bas, je n'ai pas regretté ma visite, peu de monde, tous les amateurs de Musée faisaient la queue au Musée des Arts Premiers, une heure 15 d'attente !
J'attendrai que l'engouement pour ce nouveau lieu passe pour aller Quai Branly.
Les collections permanentes de l'IMA ont un avantage: Pas de fibule, un bon point pour eux, des vestiges grecs et romains, des sourates enluminées, rien que du bonheur.
Un léger reproche à faire, le thé à la menthe, qu'il faut aller chercher, fait à la machine à 3€ pièce, c'est gonflé !
Pourtant, la journée avait plutôt mal commencé, nous avons cherché un bistrot ouvert pour déjeûner en vitesse - nous ne sommes jamais en avance - , nous sommes tombés dans un truc ou le poulet qui m'a été servi ressemblait au poulet de mon arrière-grand'mère - elle ne jetait rien et nous servait son énorme poulet de Bresse jusqu'à la carcasse - , je ne vous dis pas le goût du poulet à la 5ème cuisson...
Mon poulet c'était ça, sauf qu'il n'était pas de Bresse.
Et puis, pour ne pas changer, nous sommes revenus sous l'averse, elle tombait dru, j'ai eu le temps d'être trempée jusqu'aux os avant d'atteindre l'arrêt du bus.
Les moustiques sont heureux, j'ai l'épaule dévorée.
Nous sommes le 16 Août, les perceuses percent dans ma rue, les voitures passent, c'est pas encore la rentrée, pas encore le départ pour nous, mais il y a déja un petit quelque chose dans l'air qui annonce le retour des vacanciers d'Août, ceux qui n'ont pas soufferts de la canicule...
09:05 | Lien permanent | Commentaires (21)
15/08/2006
Ou sont les parisiens et les touristes ?
Notre quartier est vide, il va commencer à être plus bruyant dès demain, certains restaurants vont ouvrir, j'entends déja passer des voitures mais pour l'instant on s'en fiche, on fait une cure de sommeil.
Je ne sais pas si on dort pour récupérer de la canicule du mois dernier, de l'angoisse accumulée par l'opération de l'homme mais pour la première fois, ce matin, nous nous sommes réveillés à plus de 9 heures, je ne me souviens pas de l'homme se réveillant aussi tardivement.
Hier, nous sommes partis avec Madame de, non pas à la chasse à l'appartement, à la recherche de tissu, pour recouvrir un fauteuil exilé dans ma chambre, Balagan lui a fait sa fête et j'aimerais lui donner un air moins défait, surtout que nous avons décidé avec Madame de, de s'attaquer à la peinture, au retour de notre escapade normande.
J'ai été fort surprise de voir que les grands magasins ne souffraient pas de l'absence des parisiens, les touristes ne sont pas dans les musées ? Non, ils sont chez Bouchara, aux Galeries ou au Printemps.
Quelle drôle d'idée pour un touriste, bon les Galeries, je peux comprendre mais Bouchera.
Je suis revenue fort dépitée, je n'ai pas eu de coup de coeur.
Que voila une note d'un interêt palpitant, le sommeil me coupe les ailes, c'est décidé je vais mettre le réveil à sonner !
Et si je donne dans la niaiserie aujourd'hui, ce n'est pas uniquement dû au sommeil. Je ne peux être d'accord avec ceux qui veulent supprimer l'Etat d'Israël, je suis sioniste, je resterai sioniste. Donc, je me tais, certains voulaient rallumer les fours moi je veux la paix sur mon blog.
10:40 | Lien permanent | Commentaires (16)
14/08/2006
Comment vous sentez vous ce matin, pas très résistante
Arletty, arrêtée, à la fin de la deuxième guerre mondiale, parce qu'elle avait eu une liaison avec un officier allemand, à son gardien qui lui demandait : "Comment vous sentez vous ce matin ?", aurait répondu "Pas très résistante !"
Trois écrivains font partie de la gauche israélienne et se sont toujours prononcés contre la guerre au Liban:
Abraham B Yehoshua, auteur de "Voyage vers l'an mil" que l'homme a adoré et qui m'est tombé des mains, Amos Oz , auteur de "Une histoire d'amour et de ténèbres" et David Grossman auteur de "L'enfant zigzag", j'avoue n'avoir jamais rien lu de David Grossam.
Il faut croire que la justice ne fait pas partie de ce monde, David Grossman a perdu son fils de 20 ans, dans une guerre qu'il n'approuvait pas.
Ce matin à 7 heures, heure française, les frappes ont cessé. Pour combien de temps ?
08:55 | Lien permanent | Commentaires (21)
13/08/2006
Ca sent l'automne
Paris semble vide, à peine voit-on les touristes sortir en K-way du Père Lachaise, ils sortent en grappe et disparaissent comme par miracle.
Il a plu sur Paris, pratiquement toute la journée d'hier, nous avons ressorti les petits pulls, les DVD et même la planche à repasser, les melons et les tomates font tapisserie, d'ailleurs ils ont triste mine.
Je jette un oeil désabusé sur mon abécédaire, lorsqu'il fait chaud, je n'ai pas envie, lorsqu'il pleut, je ne vois pas assez, je ne prends plus l'avion (il me servait à m'occuper pendant les vols) et je me vois mal, maintenant dans un avion avec mes ciseaux à broder !
Je me projette, la semaine prochaine, en Normandie, sous la pluie, me réfugiant au cinéma et regardant la mer de loin, l'homme me dira : "J'ai faim, J'ai froid", il fera des mots croisés, il pestera, pas de dictionnaire, ça prend trop de place dans une valise.
Pendant ce temps là, l'ours me parle de l'Atlantique, des vagues, des feux, de la chaleur, de Lisbonne qu'il a visitée, j'en arrive à regretter l'invitation que je n'ai pas acceptée pour les laisser tranquillement profiter de leurs vacances.
Ca sent l'automne, Balagan squatte notre lit, l'homme a froid, sa bestiole dort contre ses genoux.
Ca sent l'automne, d'ailleurs, j'entends la circulation, déja revenue dans ma rue, et le soir les lumières s'allument.
Où sont les 15 Août d'antan, les 15 août silencieux avec la ville qui nous appartenait
10:00 | Lien permanent | Commentaires (15)
12/08/2006
Peur sur la ville
Hier, j'étais une fois de plus partie avec l'homme, à la banque, récupérer une nouvelle CB.
Bien entendu, la CB n'était pas là mais je m'en moque, j'ai récupéré un chèquier, alors faute de carte on fait des chèques.
Nous avions commencé par un déjeuner au Petit Bofinger de Bastille, pas la Brasserie, je n'y vais plus depuis son rachat, manger pour un prix prohibitif des produits surgelés bof.
Donc, j'ai déjeûné au Petit Bofinger, que dire, c'était mangeable, mon poisson était délicieux, le reste médiocre. Nous avons continué à pieds, nous sommes passés par la Place des Vosges, avons remonté la rue des Francs-Bourgeois et je suis tombée en arrêt devant les jardins de Carnavalet, je déteste ce musée, c'est pas Milky qui va dire le contraire, le seul mérite de ce musée, c'est d'être gratuit.
Et là, j'avais le temps, j'ai traîné l'homme, lui proposant de s'installer sur un banc et de regarder des massifs de roses odorantes, un instant de plaisir.
Mais le plaisir, même gratuit, ça se gagne. Aller dans le jardin d'un musée parisien gratuit, en ces périobles troublées, est une affaire compliquée. On ne sait jamais, un méchant aurait peut être voulu mettre une bombe dans l'Hôtel de Madame de Sévigné (avant que la pollution ait la peau de ce dernier). Un avorton me demande d'ouvrir mon sac à main, je l'ai si souvent ouvert en Israël que j'ai gardé le réflexe. Là-bas j'avais acheté des sacs sans fermeture éclair, c'est plus simple. J'ouvre mon sac sans même soupirer, la force de l'habitude me fait même présenter mon sac Marionnaud, je viens d'acheter du parfum, peu habitué, le vigile ne jette même pas un cil sur mon autre sac.
Donc, si vous voulez faire sauter un lieu public, achetez du parfum et mettez votre explosif dans votre emballage.
Je suis certainement mauvaise langue mais je trouve que cette "suspicion" d'attentat tombe à pic.
10:05 | Lien permanent | Commentaires (10)