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12/08/2006

Peur sur la ville

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Hier, j'étais une fois de plus partie avec l'homme, à la banque, récupérer une nouvelle CB.

Bien entendu, la CB n'était pas là mais je m'en moque, j'ai récupéré un chèquier, alors faute de carte on fait des chèques.

Nous avions commencé par un déjeuner au Petit Bofinger de Bastille, pas la Brasserie, je n'y vais plus depuis son rachat, manger pour un prix prohibitif des produits surgelés bof.

Donc, j'ai déjeûné au Petit Bofinger, que dire, c'était mangeable, mon poisson était délicieux, le reste médiocre. Nous avons continué à pieds, nous sommes passés par la Place des Vosges, avons remonté la rue des Francs-Bourgeois et je suis tombée en arrêt devant les jardins de Carnavalet, je déteste ce musée, c'est pas Milky qui va dire le contraire, le seul mérite de ce musée, c'est d'être gratuit.

Et là, j'avais le temps, j'ai traîné l'homme, lui proposant de s'installer sur un banc et de regarder des massifs de roses odorantes, un instant de plaisir.

Mais le plaisir, même gratuit, ça se gagne. Aller dans le jardin d'un musée parisien gratuit, en ces périobles troublées, est une affaire compliquée. On ne sait jamais, un méchant aurait peut être voulu mettre une bombe dans l'Hôtel de Madame de Sévigné (avant que la pollution ait la peau de ce dernier). Un avorton me demande d'ouvrir mon sac à main, je l'ai si souvent ouvert en Israël que j'ai gardé le réflexe. Là-bas j'avais acheté des sacs sans fermeture éclair, c'est plus simple. J'ouvre mon sac sans même soupirer, la force de l'habitude me fait même présenter mon sac Marionnaud, je viens d'acheter du parfum, peu habitué, le vigile ne jette même pas un cil sur mon autre sac.

Donc, si vous voulez faire sauter un lieu public, achetez du parfum et mettez votre explosif dans votre emballage.

Je suis certainement mauvaise langue mais je trouve que cette "suspicion" d'attentat tombe à pic.

Commentaires

Peut-être même que cette parano, ici, n'est que flagornerie de notre ministre de la Sécurité Intérieure...
Je ne connais pas ce musée, ça me donne envie... Par chance je n'ai pas de sac! Bonne journée.

Écrit par : Africa_Delice | 12/08/2006

Je déteste ouvrir mons sac, c'est un tel foutoir, mais en seine et marne ce n'est pas souvent le cas... m^me pas au carrouf du coin.
Rien à voir avec le billet mais nous habitons à 10 kms de Cepoy...

Écrit par : mab | 12/08/2006

L'avantage des hommes, pas de sac ou très peu. D'ici, à ce qu'il nous face les poches , il n'y a pas loin ! malheur à celui qui aura une barrette de H dans la poche, ils sont capable de dire que c'est du plastic !

Écrit par : patriarch | 12/08/2006

On peut peut-être sans problème visiter un musée en transportant du parfum; on ne peut plus en revanche prendre l'avion à destination de Etats-Unis !
Les boutiques duty-free s'inquiètent même de l'impact de cette mesure sur leur chiffre d'affaire !

Tu nous offres dans cette note une promenade dans Paris à faire rêver tout provincial.

Écrit par : Audalie | 12/08/2006

et voilà encore d'avantage d'habiter la campagne profonde, personne pour regarder dans ton sac :-)

Écrit par : Lulu | 12/08/2006

Tu aurais dû lui donner ton sac Marionnaud vidé de son parfum et t'enfuir en courant. Le cerbère aurait eu la peur de sa vie !

Écrit par : le-gout-des-autres | 12/08/2006

Nous commençons hélas à être bien habitués à ces mesures de sécurité.

Écrit par : ange-etrange | 12/08/2006

En fait je quitte Paname à regrets, pour revenir quand tu pars... Mais quand je vois le temps ici, je ne suis pas très optimiste pour le 15... Bonne soirée!

Écrit par : Africa_Delice | 12/08/2006

Je ne te trouve pas mauvaise langue !

Écrit par : mayga | 12/08/2006

Pauvre madame de Sévigné...

Écrit par : Frida Kahlo | 12/08/2006

Les commentaires sont fermés.