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27/03/2023

Devoir de Lakevio du Goût N°157

Devoir de Lakevio du Goût_157.jpg

Cette giboulée qui arrose l’Arc de Triomphe me parle.
Alors que la fin du mois de mars arrive, impossible de ne pas penser à « April in Paris ».
John Salminen, Ella Fitzgerald et Louis Armstrong nous invitent à regarder la vie.
Et vous ?
Qu’en pensez-vous ?
Le printemps vous inspire-t-il ?
À Paris ou ailleurs ?
À lundi j’espère.

C'est le printemps, la belle saison, un début de chanson, laquelle ?
Qui la chante ?
C'est un vrai printemps avec des giboulées et le soleil qui, en ce moment, vient de se cacher.

De l'endroit où je tape sur mon clavier, je vois les arbres faire leur travail d'arbre quand le printemps arrive.

Si je me penchais à la fenêtre, je verrais le tas de poubelles, qui, dans notre coin sont bien rangées, comme il n'y a pas de restaurant à côté, l'odeur est supportable. Le printemps, c'est ça aussi.
C'est la saison des grèves et des rêves.

Cette image de printemps à Paris ne m'inspire guère ce matin.
Je n'ai pas envie de vous parler de ma nuit aux Urgences.
Le Goût a fait ça mieux que moi.

J'ai fait un petit devoir sans âme et j'en suis navrée...

20/03/2023

Devoir de Lakevio du Goût N°156

Au mois de juillet 2019, Heure-Bleue, vous avait fait part d’une décision irréfléchie de ma part.
Quand je vous ai demandé, lectrices chéries et lecteurs chéris, de raconter l’histoire qui vous viendrait à l’esprit en regardant l’œuvre que je vous proposerais, je n’avais pas vraiment réfléchi.
Des détails m’avaient échappé…
Le principal était que le boulot de Lakevio est un travail de Romain !
Il fallait d’abord trouver soi-même quelque chose de convaincant à raconter sur l’œuvre.
Puis, quand on a sué sang et eau à l’écrire, aller voir si par hasard, on ne serait pas vexé de constater que c’est venu si aisément sous le clavier des autres et que, suprême injure, c’est autrement passionnant que la tartine que j’ai eu du mal à garnir.
Enfin, après avoir été convaincu que les autres écrivent mieux et plus facilement que soi, faire contre mauvaise fortune bon cœur en allant leur dire qu’ils ont été bien patients de faire un boulot que rien ne les obligeait à faire.
Mais bon, quand on a dit qu’on ferait, on fait…
Il n’empêche, comme disait Géronte pour éviter de sortir ses sous « Mais que diable allait-il faire dans cette galère ? »
Eh bien il ne me restait plus qu’à ramer.
Ce que je fais depuis près de quatre ans…

Cette promenade aux champs de Mr Carl Spitzweg vous inspire-t-elle ?
Je vais quant à moi tenter de vous écrire un petit quelque chose pour lundi.
Et j’espère que vous aurez vous aussi ce courage.

Devoir de Lakevio du Goût_157.jpg

J'ai accepté de faire le devoir.
Et pour cause, je partage la vie du Goût.
Quelle trahison ce serait !
Ne pas écrire, alors qu'il cherche un devoir, qu'il essaie de ne pas vous proposer la 156ème rousse.
Celle qui n'existe que dans les tableaux...

Mais là, j'avoue, je sèche.
Le romantisme allemand ne me parle guère et ce tableau me semble caricatural. Imaginez un instant que ce couple mette une photo sur les réseaux sociaux !
Ils sont vraiment dans l'air du temps, celui du XXIème siècle, celui où il ne faut pas voir le visage de la fillette...

Ce tableau reflète l'opulence de la famille, il fait beau mais pas trop chaud, pas de réchauffement climatique en vue, pas de 49.3, pas de grève.

Finalement, contrairement à ce que je disais plus haut, le romantisme allemand me parle.
Mais pour le futur, pour mes enfants et mes petits enfants, aller à la pêche pour ramener du poisson, pas des déchets de plastique...

13/03/2023

Devoir de Lakevio du Goût N°155

Fille-au-chat-Renoir.jpg

Que peuvent se dire cette jeune femme et ce chat dans la toile d’Auguste Renoir ?
Je suis sûr qu’il y a une histoire à raconter.
Une histoire qui commencerait, comme beaucoup de contes de fée, par « Déjà petite elle savait qu’elle allait se marier avec un prince. »
Et si elle se terminait sur « Elle sourit alors à la pensée qui la traversa. »
À Lundi j’espère…

Déjà petite, elle savait qu'elle allait se marier avec un prince.
Elle avait alors neuf ans.
Quelques années plus tard, elle n'avait plus guère d'illusions.
Elle avait préféré jeter son dévolu sur un chat.
Au moins elle savait qu'il ne se transformerait pas en prince...

À y regarder de près, il était un peu comme un homme.
I
l fallait s'occuper de lui, le nourrir, le laisser courir, parfois ne pas rentrer, ne se fâcher que lorsqu'il faisait des saletés.
Un jour, la pauvrette rencontra néanmoins son prince.
Il était charmant.
Au début...
Il lui fit des enfants, trop.
Mais elle les aima, elle rangea, nettoya, nourrit son monde mais pleura son chat lorsqu'il partit pour le paradis des chats.

Un soir, en nettoyant machinalement la plaque de cuisson, lui vint une idée saugrenue. Elle sourit alors à la pensée qui la traversa.