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07/08/2015

Ma soeur cadette.

Ma sœur du milieu avait une heureuse nature lorsqu'elle était jeune.
Maintenant je ne sais pas, ça fait longtemps que je ne l'ai pas vue.

Elle était heureuse à l'extérieur, le Paris de son enfance le permettait.
Les regards attentifs de ma grand'mère et de toutes ses copines limitaient les risques.

Ma sœur aurait pu être prise en photo par Doisneau.
C'était un véritable garçon manqué.
D'ailleurs, elle ne jouait qu'avec des garçons...

Elle n'aimait pas l'école, qui le lui rendait bien.
Elle s'y sentait prisonnière et, au grand désespoir de mon père, a refusé de faire des études.
Ne vous inquiétez pas.
Elle a toujours su très bien compter.
Elle adorait trôner derrière SA caisse dans SA boulangerie et n'avait pas besoin de machine à calculer.

A l'école, elle changeait chaque année de classe, ne redoublait jamais.
C'était dû essentiellement à la lassitude de la maîtresse qui avait dû la supporter toute l'année.

Elle n'a pas toujours eu cette veine insolente.
Une année, elle a eu droit à une maîtresse dont toutes les élèves se souviennent encore.
J'ai retrouvé sa trace sur le Net et le prénom de sa baguette : Caroline.

Cette folle avait une longue baguette dont elle frappait les élèves, indisciplinées ou non.
Aucune des petites filles de cette époque lointaine n'en a jamais rien dit à ses parents.
Je n'ai pas parlé de cette maîtresse de CE2 ou de CM1 à ma mère.
Je ne l'avais pas eue...

Ma sœur a eu droit aussi à de longues séances sous le bureau de cette maîtresse.
Vous savez, ces grands bureaux sur une estrade.
Elle a même dû s'endormir d'ennui sous ce bureau où la maîtresse l'oubliait...

Pourquoi suis-je en train de vous raconter ça ?
Ah, oui... Hier je suis passée pas loin de mon école primaire...

soeur, école, maitresse

 

Commentaires

Tiens, c'est amusant. J'avais presque oublié les séances SOUS le bureau de l'instit. Pour cause de bavardages, de cahiers mal tenus, de leçons non sues. Je me rappelle les grandes robes grises des religieuses et leurs chaussures éculées. On a connu le même Paris, celui qui nous donne un petit pincement au coeur.
Il y avait aussi le coin. Pas le petit, celui où nos chères enseignantes envoyaient les élèves indisciplinés. C'était le bon temps que le temps d'avant ;-)

Écrit par : Marie-Floraline | 07/08/2015

Pas eu ce genre de brimades, j'étais toujours au 1er rang et première de la classe.
Et toujours sage, dans la masure où les deux aînés étaient passés avant moi et avaient fait pas mal de sottises.

Écrit par : edith | 07/08/2015

Des maîtresses humiliantes, il y en a une tapée ! :)

Écrit par : lakevio | 07/08/2015

Je devais être un peu comme ta soeur, sauf que je ne fus pas boulangére.. Lorsque dans la classe nois changions de place, moi je devais rester sur l'estrade et avoir une place que s'il en restait.. De meme lorsque nous rencontrions cette méreguérin dans la rue elle saluait gentiment mon frére si super et gentil, ce con, et moi j'avais un"toi je ne te dis pas bonjour" c'était en primaire... Et malheur lorsque nous avons déménagé et que j'ai changé d'école elle s'était fait virer du Martray, école primaire, et je l'ai récupéré en 5ème,, ce fut pire encore... A quoi ça tient une scolarité réussie !

Écrit par : Ckan | 07/08/2015

elle me plait ta soeur.

Écrit par : mab | 07/08/2015

oh!! pétard t'as ds souvenirs .... remarque au moins tu en as, perso je ne me souviens de l''ecole qu'en anglais sixieme et puis la terminale !! le reste le trou noir .............

Écrit par : maevina | 07/08/2015

Je n'ai pas connu ce genre de maîtresse mais je me souviens d'une où nous avions la frousse d'aller lorsque la nôtre était absente. Elle donnait des coups de règle sur les doigts.
Mon père a connu une vieille fille qui enfermait ceux qui ne savait pas se tenir dans une armoire. Mon père se souvient d'un pote qui s'est soulagé la vessie dans la théière de la dite maîtresse...
Maintenant ce sont les maîtresses qui prennent des coups...

Écrit par : Armelle | 07/08/2015

Amusant ce que tu racontes aujourd'hui. Cela me ramène à ma belle mère, jeune institutrice bourgeoise de Neuilly s/seine, en poste à Arcueil, "banlieue rouge" à l'époque (les années 30 ??)
Un jour elle avait placé sous ce fameux bureau fermé un élève indiscipliné... Horreur, il lui a caressé les genoux.
Une autre fois, elle a donné une légère tape à un autre élève. Il lui a lors chanté : "Ce n'est que votre main madame"...
A la fin de sa première année d'enseignement, le dernier jour de classe, elle a pleuré, triste de quitter ses élèves.
Ma belle mère, a été une grand mère de rêve pour mes deux filles.
Dommage que son fils ne lui ait pas ressemblé :-(

Écrit par : Françoise | 07/08/2015

Moi j'ai été chez des religieuses, il semble qu'elles étaient pire que les autres. Cruauté toujours sur fond de religion!

Écrit par : Zazie | 07/08/2015

je n'ai été que chez les religieuses et je n'ai pas eu ces souvenirs là.

Écrit par : manouedith | 07/08/2015

J'ai toujours aimé l'école, c'est peut-être pour ça que j'y suis restée.

Écrit par : Berthoise | 07/08/2015

ta soeur exerce un métier qui lui plaît et lui correspond c'est l'essentiel

Écrit par : liliplume | 07/08/2015

Tu racontes si bien ......
En primaire j'étais dans la classe de ma mère ....et bien, ce n'est pas le rêve !!!

Écrit par : Colette | 07/08/2015

J'ai adoré le primaire : une école de village, du CP au certif, un maître érudit et bienveillant, qui dessinait sur les tableaux selon son inspiratiion avec des craies de couleur !
Mais le collège, ouh la la, une directrice prof de maths et de chant . Elle avait un bras en bois qui me fascinait, et une énorme chevalière à l'autre main, qui a fait des dégâts sur une tête qu'elle a martelée !!!!!!! et pourtant pas de plainte, pas de menaces des parents, pas d'élève changée de collège... 4 ans à trembloter à l'heure de ses cours !!

Écrit par : Sophie | 07/08/2015

bien que très bonne élève , dans le primaire je n'ai eu que deux maîtresses que j'ai aimées. Elles ne m'ont pas méprisée et ont été gentille avec moi. Même très gentilles.
Ma mère ne savait pas lire ni écrire mais elle aussi savait rudement bien compter comme ta sœur. Je crois qu'elle m'aurait bien plu ta sœur, j'étais aussi assez garçon manqué puisque j'avais 4 frères!

Écrit par : emiliacelina | 07/08/2015

Idem pour moi, il y a longtemps que je n'ai pas vu ma soeur et ça me va bien comme ça...

Écrit par : Praline | 07/08/2015

Expliquer moi le "sous le bureau".... la punition était qu'elle devait se mettre sous le bureau??

Écrit par : Rubynessa | 08/08/2015

Dis donc...ça me donne la nausée cette baguette pour frapper ses élèves à qui l'on donne un prénom...
Des témoignages de vécus douloureux avec des comportements de dingues, il en ressort de toutes les époques, quelles qu'elles soient, aujourd'hui, hier, avant-hier...et ça, ça me désespère.
Capables du meilleur comme du pire? Faut-il se faire une raison et faire avec?

Écrit par : Lumières&papiers | 08/08/2015

oh le sadisme de certaines enseignantes, je m'en souviens.
Votre joli billet remue tant de souvenirs, souvenirs que j'ai eu l'occasion de partager avec d'anciennes compagnes de pension retrouvées à partir d'un site littéraire dédié à Modiano. Lequel évoque la pension religieuse de la rue Picpus. Funeste adresse où les pires des religieuses sévissaient... Il y a prescription, mais aujourd'hui les géôles les attendraient, mes religieuses !

Écrit par : angiola | 08/08/2015

Je n'ai eu que d'adorables maîtresses à l'école primaire... J'ai failli épouser le fils de l'une d'elles que j'adorais (la mère... pas le fils !) et les quatre parents étaient tout à fait d'accord... J'aurais aimé être la bru de cette institutrice ! Heureusement, il a mis enceinte une fille qu'il a dû épouser, et j'ai regretté mon ex-future-belle-mère avec laquelle j'ai gardé d'excellentes relations jusqu'à sa mort.

Écrit par : Gwen | 11/08/2015

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