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25/02/2017

Hier, c'était travaux, on rebouche.

Hier, on était coincé à la maison.
Il y avait rebouchage et peinture.

Le Portugais de la semaine dernière étalait son ciment avec amour sur mon balcon.
On sentait bien que cet homme aime le travail bien fait.
Hier, nous avons eu un jeune Egyptien qui n'a que trente et un ans.
Il vit depuis dix ans en France et n'a une carte de séjour que depuis quelques années...
Il était caméraman dans son pays.
Il travaille, oui il travaille, dans le bâtiment en France.

Il a accepté un café et a commencé à travailler.
Lui aussi aime le travail bien fait.
Il nous a confié que ça n'avait pas été facile.
Apprendre la langue, trouver du travail, avoir une carte de séjour, trouver un appartement...

Il n'est retourné qu'une seule fois en Egypte.
Il considère que sa vie est en France.
Il s'y est marié avec une Egyptienne née en France.
Il a deux enfants.
Il est heureux.

Je me demande pourquoi on ne parle jamais de ceux qui s'intègrent, qui aiment leur pays d'adoption.

On ne nous parle que de fraude, de gens qui veulent vivre du RSA et des allocations familiales.

C'est marrant, devant les hôtels de luxe, les portiers sont souvent Noirs.
Dans les cuisines aussi...

J'ai compris, faut bien excuser le manque de rendement des organismes censés aider.
C'est tellement plus facile de rejeter la faute sur "les étrangers".

Ce n'est pas nouveau.
R
appelez vous Fernand Raynaud et son boulanger polonais...

Egyptien, travaux, émigré

21/02/2017

La promesse de l'aube...

humidité,champignons,travaux

Hier matin, à huit heures pile, sont arrivés trois hommes.
Ils venaient s'occuper de "la grotte de Lascaux", ces dessins magnifiques créés par les champignons apparus sur notre mur.

Huit heures, ce n'est pas mon heure.
Ce n'est plus celle du Goût non plus.
On a fait bonne figure, on a éteint France-Inter, le Goût a fait des cafés.

Un maçon portugais, je sais, mais il était lusitanien, a étalé avec amour et compétence, un ciment d'étanchéité sur notre balcon.
Un autre découpait un morceau de mur à l'intérieur.
Je dois dire que je préfère de loin les appartements anciens.
Ici, j'avais l'impression que mon mur était un peu de peinture blanche avec de la bourre à l'intérieur.
Lorsque le trou a été bien beau, bien rectangulaire, bien nettoyé, l'homme nous a dit "Va falloir que ça sèche ! "
J'ai posé la question :

- Vous revenez quand ?

J'attends encore la réponse...

Si c'est comme l'arrivée des trois hommes, il s'écoulera un an.
C'est ce qui s'est écoulé entre la visite de l'expert et l'intervention des ouvriers.

 

01/11/2015

Habiter à trois kilomètres de Paris.

J'habite à trois kilomètres de Paris.
Ce n'est pas loin.
C'est même pour cette raison que j'ai choisi ce coin, juste à côté de la gare en plus.

Sauf que depuis que nous habitons là, la ligne est en travaux.
On va même nous casser notre passerelle pour la remplacer !
Par quoi ? Ça reste obscur...
On sait seulement que pendant un certain temps, on n'aura plus de passerelle.
C'est ennuyeux parce que, sans cette passerelle, on ne peut pas prendre le train.

Actuellement, un week-end sur deux, on n'a pas de train et c'est gênant.

Aujourd'hui, je pourrais prendre le bus.
Il me conduirait dans Paris, dans le 17ème arrondissement et puis qu'y ferais-je ?
Le XVIIème arrondissement, que j'aime beaucoup, est tout aussi mort que mon coin.

On dirait pas mais trois kilomètres, c'est parfois beaucoup...

trains, travaux, Paris