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28/01/2016

Faire travailler ses petites cellules grises.

Prendre ce blog pour ce qu'il est :
Un machin pour faire travailler ses petites cellules grises.

Certains jours, c'est facile, les mains courent sur le clavier, une Merveille, un livre, un fou rire, une promenade à Paris et hop c'est parti !

D'autres jours, c'est plus difficile, le mal de dos est installé, l'envie de sortir sous la grisaille est si petite qu'il est inutile d'en parler.

Certains jours sont des "jours à vinaigre blanc".
Qui pour enlever les taches de thé du Goût, qui pour nettoyer la machine à laver ou le réfrigérateur.
Rien qu'à écrire ça, je sens que je vous fais fantasmer.

Les "jours à vinaigre blanc", je rêvasse en poussant l'éponge.
De petites choses sans importance.
A l'Ours qui a hérité les dents de sa mère, qui a mal, qui refuse de changer de dentiste.
A la sœur du Goût, qui doit se sentir bien dans son centre de rééducation puisqu'on n'a pas de nouvelles
A ma sœur dans sa grande maison, qu'elle trouve trop grande
, trop loin de ses enfants, mais ne le dit pas.

J'aime bien rêvasser mais pas trop longtemps, après, j'ai des bleus à l'âme...

Cerveau, travail, imagination

 

 

12/06/2015

De l'esclavage moderne.

Pendant que plus de 10% de la population active cherche du travail.
Pendant que chaque soir, on nous dit que certains employeurs recherchent activement des employés.
Evidemment, on cherche toujours dans les mêmes secteurs.
La restauration, de longues heures, maltraité et mal payé.
Dans les "services à la personne", idem.
Dans le commerce, vingt heures par semaine, mal payées et mal placées.

Le rêve ? Du travail pour tout le monde à la condition qu'il soit gratuit.

Ceux qui travaillent, travaillent pour tous les autres.
Ils ne sont hélas pas payés pour tout les autres.
Il ne faut pas exagérer, ils touchent déjà un salaire pour faire 35 heures en deux jours.
Faudrait pas qu'ils se plaignent, non mais !

Ma belle fille travaille dans la haute couture.
Dans quinze jours il y aura les défilés.
Alors elle travaille, jusqu'à seize heures par jour.
Elle rentre à trois heures du matin.
Elle repart à neuf heures.
Et ce sera comme ça jusqu'à la fin du mois...

Vous me direz, dans la haute couture, ça toujours été comme ça.
Mais les couturiers ne faisaient que deux collections par an, aujourd'hui, il faut faire quatre collections par an.
D'ailleurs Jean Paul Gaultier vient d'arrêter le prêt-à-porter, car il trouve le système ingérable et invivable.
La "Haute Couture", comme le reste, est maintenant aux mains de financiers.
Le premier effet est que le salarié n'aura aucune prime pour ses heures interminables de travail.
Il aura (peut-être) droit, la dernière semaine, à un déjeuner dans le quartier de l'avenue Montaigne.
Déjeuner qu'un maigre bonus ne permettra même pas de financer dans un des restaurants du coin.

Et c'est comme ça qu'on fabrique des chômeurs.
On ne prend pas de personnel car il faudrait le payer.
On presse celui en place car il faut faire plus de profit.
On appauvrit la masse et on s'étonne qu'elle n'achète pas...

Travail, chômage, exploitation