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02/02/2016

Ce matin.

Ce matin je me suis réveillée avant le Goût.
Il n'est pas huit heures.
J'écoute le silence.
Plus exactement les fenêtres sont ouvertes et j'entends passer le train, les trains plutôt.
Celui qui va à Saint Lazare, et celui qui ne s'arrête pas qui part en Normandie.

Je n'aime plus vraiment regarder dehors.
Déjà parce que mon mini balcon a besoin d'être nettoyé.
Aussi parce que certains jours me montrent qu'il penche du côté où il va tomber.
Alors les jours comme aujourd'hui, je suis ravie d'être locataire...

Un instant plus tard, le Goût m'appelle.
Le terrain qui va jusqu'à la voie ferrée, celui qui a vu ses arbres disparaître, est occupé par le propriétaire de la maison.
Ce propriétaire, celui qui a permis la construction de notre immeuble, et un homme à attaché case arpentent le terrain.
Nous savons, pour l'avoir vérifié, que cette parcelle fait environ 1700 mètres carrés.
Assez grande pour accueillir de quoi cacher la lumière avec un bel immeuble.

Déjà hier, alors que la fenêtre était ouverte, nous avons entendu les conversations imagées de gamines sortant du collège de la ville voisine.
Nous nous sentons de moins en moins disposés à rester ici.

En région parisienne, pompeusement appelée désormais "le grand Paris", rien n'est jamais sûr...

Bruit, immeuble, supputations.