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15/06/2016

Je n'irai plus jamais à Venise.

Hier soir, j'avais commencé à regarder une série anglaise dont Télérama disait le plus grand bien.

Télérama et moi n'avons pas forcément les mêmes goûts.
J'aime les séries anglaises mais pas celle là où une femme se torture parce qu'elle a trouvé un long cheveu blond sur l'écharpe de son mari.
Pff...

Alors j'ai zappé et je suis tombée sur un reportage sur Venise.
Venise et sa place Saint Marc envahie de touristes, l'appareil-photo en bandoulière.
Des touristes qui passent quelques heures à Venise, n'y achètent rien et remontent dans leur HLM flottant qui participe à la destruction de la ville.

J'ai écouté les Vénitiens, ceux qui ont la "chance" de vivre encore dans leur ville.
Comme le Parisien, le Vénitien est une espèce menacée.
S
a ville est livrée aux touristes, s'y loger devient mission impossible et le Vénitien qui travaille doit prévoir du temps pour contourner ceux qui regardent sa ville au pas de charge.

Le Rialto menace de s'effondrer sous le poids de ceux qui montent et descendent toute la journée et les HLM flottants menacent la ville même.

J'ai pensé à tous ces couillons qui accrochent des cadenas sur nos ponts, et que la ville doit nettoyer sans cesse.

Je me dis, ça n'engage que moi, que certains touristes sont une espèce dangereuse, tous ceux qui mangent, boivent, et laissent tomber leurs saletés dans les rues des villes visitées.
Venise, HLM sur lagune, tristesse