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25/07/2020

Paris sur virus.

paris,naissance,hasard

Je suis née à Paris de parents parisiens.
Je n'en sais pas beaucoup plus...
Mon arbre généalogique, pour le peu que j'en connais, ressemble plus à du gruyère avec que les trous qu'à une lignée connue et continue.
Mon père disait que j'avais "du sang italien".
Je n'ai pas approfondi, 
je ne sais rien de plus et mon père est mort.

Ma grand mère maternelle était issue de parents belges.
Sa mère était Bruxelloise, son père venait de Bruges.
Le hasard a fait que j'habite aujourd'hui juste à côté de l'endroit où je suis née.
La boucle serait bouclée ?
Pas vraiment !

En ce moment, j'aime moins Paris.
Un Paris où il faut prendre rendez-vous pour aller au musée.
Un paris où les cafés s'étalent dans le caniveau.
C'est pas bien baisant que prendre un café à côté d'une poubelle.

Alors, par moment je rêve de province...
Mes sœurs ont quitté Paris et ne songent pas un instant à y revenir.

Pourtant, Paris sur virus a du bon.
Il n'y a pas de touristes !
Rien que ça, c'est reposant, sauf pour les commerçants évidemment...
Montmartre n'est pas à la fête, les boutiquiers font la tête.
Ce n'est peut-être pas le moment de leur dire qu'il ne fallait pas miser que sur les touristes, leur filer du surgelé et mépriser le client local.
Le Parisien ne se fie qu'aux cartes courtes, ils auraient dû le savoir, c'est leur métier...

"Paris sur masque" ne respire pas la gaîté.

Commentaires

Je comprends... revenant d'un bled perdu dans les Fagnes, je me dis qu'un village a du bon. On dira qu'en automne et en hiver, c'est moins gai, mais je ne suis pas sûre qu'en ce moment nous puissions profiter d'une offre culturelle inexistante... à noter que mon bled perdu vit surtout de locations saisonnières, le ski en hiver (aléatoire...) les balades en été.
Et puis, les villes sont peu emballantes en ce moment... pour toutes sortes de raisons...
C'est gris gris, et ce n'est pas passionnant.

Écrit par : Pivoine | 25/07/2020

"On dira qu'en automne et en hiver, c'est moins gai...", Pivoine c'est bien plus gai, on a de la belle neige propre et non de la gadoue ;-)

Écrit par : Praline | 25/07/2020

Je suis d'accord avec les "cartes courtes"; les restos où le patron cuisinait et la patronne servait (ou l'inverse)
Le panneau: "N'engueulez pas le patron, la patronne s'en charge" m'amuse toujours.

Écrit par : Nina | 25/07/2020

J'imagine effectivement que de vivre en ville sans pouvoir profiter de ses avantages ne doit pas être drôle.
Les piégeurs de touristes doivent se remettre en question, vous allez peut être y gagner...
Nous sommes contents d'être partis à l'océan en juin, peu de monde, on pensait moins au virus...

Écrit par : Fabie | 25/07/2020

Un peu tristounet ce billet...
Paris est une ville magnifique mais je n'aimerais pas y vivre, pas plus que dans une autre ville. Je suis tellement heureuse dans ma région !
Espérons (on peut toujours) que la vie reprendra son cours (comme avant ?).
Bisettes

Écrit par : Praline | 25/07/2020

J’habite un petit village à 10 km d’une ville balnéaire que tes enfants connaissent Heure Bleue ... il parait d’apres Mes enfants qui habitent une station balnéaire à côté que c’est bondé de touristes ... les restaurants à touristes font le plein... ( on n’y va pas car on sait ce que l’on y sert ... beurk... et on sait aussi comment sont les cuisines .. re-beurk ) mais ça marche donc ils pourront aller passer l’hiver sous les tropiques si le covid ne les en empêche pas . Nous ici on est tranquille le village a fait l’impasse sur les concerts flon-flon des autres années qui avaient lieu à notre porte pratiquement, à cause du même covid.

Écrit par : Francelyne | 25/07/2020

la peau blanche et la rousseur ressemblent plus à l'ascendance belge qu'à l'italienne :-)

Écrit par : Adrienne | 25/07/2020

Alors, par moment je rêve de province
Ha, ha, je suppose que ce n'est qu'un rêve. Imagine si tu venais habiter l'Allier, je vois d'ici la tête de ton mari ? Remarque, qui dit que, bientôt, à cause du corona, tous les parisiens n'auront pas déserté la capitale et ne se seront pas réfugiés en province, ne remontant à Paris qu'un ou 2 jours dans la semaine...D'ailleurs, il suffit de voir le week-end...J'imagine Paris dans 30 ans, avec moitié moins de population. Ce serait bon pour les loyers, ça ! Bon week-end.

Écrit par : julie | 25/07/2020

Tu t'ennuirais en province.

Écrit par : Berthoise | 25/07/2020

fais comme moi le test "my héritage", on en apprend beaucoup sur sa lignée. J'ai eu des résultats étonnants, ML aussi, mes amies aussi. Très amusant.
Quant à Paris, si mes enfants n'y étaient pas, je quitterai et je me contenterai d'y aller de temps en temps en touriste. Sans hésitation. Rien que l'île d'Oléron dont je reviens, comme c'est agréable !

Écrit par : ang/col | 26/07/2020

Je ne sais pas si on s'ennuirait en province... il y a internet, la télé... les livres et un superbe paysage. Mais il faut une voiture, et à nos âges, il faut des centres médicaux à proximité... ceci dit, en période de Covid... les centres médicaux hum.
Pour les gens qui vivent à la campagne, je pensais aux ressources financières à la morte saison... qui baissent.

Écrit par : Pivoine | 26/07/2020

Mais vous avez déjà fait un séjour en province (Caen ?), pas très loin de Paris en fait. Et vous êtes revenus bien vite...
mais je comprends ton point de vue : Paris en ce moment, pas très facile.
Nous, nous sommes bien adaptés ici, mais nous aimons toujours Paris ! L'idéal serait d’avoir un « pied-à-terre » parisien... Mais bon...

Écrit par : Anita | 27/07/2020

Je comprends bien ta nostalgie. Mais faut-il regretter ces quartiers de la photo que tu montres et leur insalubrité désolante ?
À la fin des années 60 j'allais parfois loger chez un ami désargenté, locataire rue Vercingétorix : un véritable taudis insalubre pour un loyer sur facturé. (Qu'il devait en partie payer « au noir » au marchand de sommeil, à raison de la loi de 1948 sur les loyers qui limitaient les montants).
Tout le monde s'est réjoui qu'on démolisse tout ça !
Et quand je venais bosser au palais de justice de Paris, j'adorais faire des escapades au centre Pompidou ! C'était le bon temps de mes aventures de jeunesse !

Il y eut le même phénomène dans le « Vieux Lille » insalubre et coupe-gorge au début des années 70, qui est devenu l'un des quartiers les plus friqués de la ville où s'agglutinent désormais tous les bobos fils/filles de millionnaires. Tout cela bien évidemment sous la politique constante du parti socialiste depuis des lustres. Pierre Mauroy en tête, Martine Aubry à sa suite. Et ça continue.

Écrit par : alainx | 01/08/2020

Les commentaires sont fermés.