27/03/2020
Ma journée d'hier.
Mes journées se ressemblent tellement que bientôt je n'aurai plus matière à écrire.
Je dois être une des seules à ne pas "relire" Proust.
Je lis des petits polars qui ne prennent pas la tête déjà bien encombrée.
Mes enfants me manquent.
Pour le reste on s'habitue.
Au silence d'abord, aux délais de livraison très longs ensuite...
J'attends encore d'être livrée par Carrouf'.
Les délais sont courts si on achète des "paniers Monop' " dont on ne choisit pas le contenu.
Chaque jour, on fait un tour de pâté de maisons.
L'heure accordée passe vite.
Les boutiques sont fermées, les travaux à l'arrêt et, pour ne pas croiser les rares passants, on marche au milieu de la rue.
Rue sans voiture ou presque.
J'aspire à garder mon mauvais esprit, cet humour noir qui est ma politesse.
Un blog n'est pas fait pour geindre.
On vit tous les mêmes galères et les Parisiens, ceux qui n'ont pas pris la fuite, ne sont pas privilégiés.
Mais je n'aurais pas pour autant envie d'aller vivre en province...
10:05 | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : confinement, paris, silence