Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

12/01/2020

Paris meurt-il ?

paris,immobilier,locations courtes

Paris a perdu douze mille habitants en 2018 soit près de trois habitants toutes les deux heures.
Pourtant 17% des appartements sont vides, ni loués, ni vendus, ni rien...

Un part importante du parc immobilier est louée par des touristes pour une courte période et rien que dans mon coin, on parle chinois, allemand, italien dès que le soleil se montre.

Le prix de l'immobilier est décourageant et souvent lors de l'arrivée du deuxième enfant, plutôt que Paris ne gagne un habitant, il en perd quatre.
Alors, comme dans les petits villages, les écoles perdent des classes car le Parisien part en banlieue où les prix grimpent aussi ou bien en province.

Dans mon coin, les enfants sont peu nombreux.
Les jeunes couples et les retraités sont les plus représentés, 

Paris est la ville la plus chère de France, la fréquentation des touristes permet la création de traiteurs "branchés" qui vendent la part de gratin dauphinois au prix de l'or.
Pourquoi le gratin dauphinois ?
Ça a dû germer dans l'esprit d'un touriste qui a trouvé ce plat "si typiquement parisien".

Même mon boulanger parle anglais et vend des plats préparés.

Parfois, je me sens étrangère dans ma propre ville.
Lorsque j'étais gamine, Paris était la ville de tout le monde, les gens travaillaient à la Sécu, dans des banques, étaient commerçants, dans les nombreuses petites entreprises.
La ville, on y vivait, on y travaillait...

Aujourd'hui, en ces périodes de grève où le touriste attend une embellie, le soir les lumières de ma rue sont rares.
Depuis que je suis levée pas une seule voiture n'est passée, ce n'est pas l'absence de bruit qui me gêne, c'est l'absence de vie.
Je regrette simplement que les investisseurs et les agents immobiliers soient devenus les rois du monde.

Commentaires

(2e tentative :-))
j'adhère à 100% à cette conclusion
(et pas seulement en ce qui concerne l'immobilier, hélas)

Écrit par : Adrienne | 12/01/2020

Je suppose qu’avec les grèves il y a moins de touristes. Les pauvres proprios de logements temporaires qui vont perdre de l’argent ! Et qui vont demander l’aide de la mairie ou de l’Etat !

Écrit par : Anita | 12/01/2020

J'ai entendu cette info moi aussi! Je me souviens du Paris de ma jeunesse quand j'étais apprentie rue Saint Maur. Toutes ces cours fermées par des digicodes a present ou il y avait plein de petits ateliers. Mais rassure toi Versailles avec son prix au m2 exponentiel est en train de crever dans son centre ville. Les familles s'y installent pour la qualité des écoles mais comme ces couples vont bosser sur Paris, la ville est morte en,semaine et en journée. Je n'aime plus y aller. Ça me déprime. C'est dire ! Et puis ce maire trop conservateur... Il faudrait un coup de fouet et puis des commerces moins élitistes. Bref le problème est si vaste....

Écrit par : Armelle | 12/01/2020

Quand j'entends le prix de l'immobilier et que je vois les photos de ce qui est proposé, je suis estomaquée. Mais il y a 50 ans, quand je suis venue de ma province, j'ai déjà été obligée de loger en banlieue et il fallait se préoccuper de choisir une banlieue agréable et calme.

En province, nous avons perdu dans ma ville environ 7% de la population : ce qui s'explique surtout par la volonté de supprimer toute "la place militaire" (donc les familles avec) : ce devait être remplacé par d'autres infrastructures, mais on attend toujours !!

D'autre part, le français est viscéralement attaché à la notion de propriété. Une tite maison,au calme, avec un bout de jardin pour les enfants. Et le voilà qui part à rêver. Et donc on sort de la ville, on va dans les villages environnants et c'est la course pour tout ce qui n'est pas habitat.

Dans ma résidence, je ne connais pratiquement plus personne, et passé 9 heures, c'est le calme plat. Que j'apprécie d'ailleurs plus que les portes qui claquent.

Écrit par : Sophie | 12/01/2020

Kouaaaa ! le gratin dauphinois plat typiquement parisien ! quelle offense ! et je suis sûre que le mien est bien meilleur :-)
Bises choquées (non je rigole)

Écrit par : Praline | 12/01/2020

C'est sûr que le gratin dauphinois parisien ne doit rien avoir à envier aux nôtres, je suis d'accord avec Praline. :)

Écrit par : Fabie | 12/01/2020

Ah tu vois, Fabie est de mon avis ! tiens, d'ailleurs je proposerais bien un concours de gratin dauphinois :-)

Écrit par : Praline | 12/01/2020

Zut, j'étais surtout venue pour te dire que ta photo est superbe !

Écrit par : Praline | 12/01/2020

Finalement il se passe à Paris ce qui se passe dans toutes les petites villes de province qui deviennent de véritables déserts scolaires, médicaux, culturels.

Écrit par : Chinou | 12/01/2020

il y a encore des familles et une vie dans le 20ème

Écrit par : ang/col | 12/01/2020

Et les pommes parisiennes ;-) ?

Le gratin dauphinois est facile à conditionner... et réchauffer...

Écrit par : Pivoine | 16/01/2020

Les commentaires sont fermés.