17/10/2019
Les Veillées des chaumières.
Ce matin, j'écoutais la revue de presse de France-Inter et j'ai eu l'oreille attirée par "Les Veillées des Chaumières", magazine disponible seulement par abonnement.
Aussitôt, je suis retombée en enfance.
Je suis chez mon arrière-grand'mère, assise bien droite sur sa chaise.
Chez elle, il n'est pas question de s'avachir.
Je ne me souviens pas exactement de l'âge que j'ai.
Je seulement que je sais lire et que je lis tout ce qui me tombe sous la main y compris ce magazine.
Mon arrière grand'mère me dit "Tu vas t'user les yeux ma petite-fille ! Tu ferais mieux de jouer !
Mais je préfère lire.
Je me souviens d'un feuilleton dont l'héroïne s'appelle Brigitte.
Je me demande si elle n'est pas infirmière à la campagne.
Je la revois à la campagne conduisant une Vespa et c'est presque incongru pour un journal si convenable.
On y trouve des recettes de cuisine et des modèles de tricot.
Mon arrière-grand'mère n'en tire aucun profit, elle tricote de petites horreurs en jaune et rose avec de la laine détricotée plusieurs fois...
Elle est économe, un peu pingre, je l'adore surtout que je ne suis pas obligée de porter ses "trucs".
C'est ma petite sœur qui a cette chance...
10:01 | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : les veillées des chaumières, berthe bernage, arrière grand'mère
Commentaires
Ah les veillées des chaumières : nous ne l'achetions pas, mais une voisine nous le passait.
Elle avait gardé dans une pile qui menaçait de s'effondrer les numéros précédents, enfin pas tous : après les avoir remis en ordre, il a manqué la conclusion (heureuse bien sûr) d'une romance bien engagée dans laquelle la Vertu triomphait toujours... ou presque.
Après, "Modes et Travaux" puis "Femmes d'aujourd'hui" se sont succédé, mais je garde en mémoire l'odeur du vieux papier...
Écrit par : Sophie | 17/10/2019
je n'ai même pas connu mes grands-mères !
Écrit par : ang/col | 17/10/2019
Une voisine de ma grand mère nous les prêtait...
Chez ma mère c était femmes d aujourd'hui et Modes &travaux
Ce matin en entendait t cette chronique j étais retombée en enfance
Écrit par : Martine | 17/10/2019
Et le Petit Écho de la Mode ?
Écrit par : Alix | 19/10/2019
ça existe encore? mince!
Écrit par : Adrienne | 17/10/2019
Je n'en ai lu aucun exemplaire, mais cela existait déjà dans ma mointaine enfance et sans doute bien avant !
Écrit par : Gwen | 17/10/2019
Je n'ai pas connu mon arrière grand mère.
Chez ma grand mère, les veillées étaient faites de radio, des chansonniers.
Et je n'ai jamais lu ce magazine, mais Lisette dans lequel on apprenait aux petites filles à devenir des ménagères accomplies.
Écrit par : edith | 18/10/2019
J’aime bien ta version de la petite madeleine...
C’est souvent comme ça: un mot, un titre, un parfum...et hop la machine à souvenirs s’enclenche...
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Écrit par : Celestine | 18/10/2019
Sur le même thème, celui des souvenirs d'enfance, j'ai acheté ce matin, le numéro Collector de Modes et Travaux pour ses 100 ans. Dans la revue des couvertures de ce magazine, je me suis souvenue de certaines entrevues chez ma grand-mère dans les années 60 ! Toujours plaisant !
Écrit par : Armelle | 18/10/2019
Je ne connaissais pas ce magazine, je ne ma souviens pas avoir vu des magazines chez mes grands-mères. Ce que tricotait ma grand-mère paternelle était très portable.
Bon we
Écrit par : Fabie | 19/10/2019
J'ai environ 7 albums des Veillées des chaumières de 1921 à 1927-28...
En 24 à peu près Berthe Bernage a commencé une chronique des journées d'une jeune Parisienne, Brigitte Louvain
Elle a 2 frères, 2 grandes amies (la folle Huguette ) et la sage Chantal qui devient religieuse.
Et une tante Marthe... ronchonne mais bonne.
Elle épouse le frère de Chantal, un artiste, Olivier Hauteville et ils ont six enfants. Dont une miraculée à Lourdes (ce qui est médicalement impossible.
Jean François, son second fils épouse une assistante sociale, Monique, qui roule effectivement en Vespa.
Sa fille aînée Roseline devient artiste et épouse un homme génial beau amoureux fou et riche...
Après Jean François il y a Marie, la miraculée adorable qui finit par épouser un médecin pédiatre...
Puis les jumeaux Michel et Vincent. Vincent devient prêtre mais Michel se marie avec une Savoyarde.
Et enfin, la benjamine Marie Agnès devient agrégée de philo, enseignante et se marie après avoir "coiffé ste Catherine".
Lol. J'ai créé une page Facebook sur Berthe Bernage ;-) à l'époque où je ne maîtrisais pas beaucoup facebook... à ma grande surprise elle a fini par avoir du succès et jusqu'au Canada et au Portugal ! Mais bon, ça demande du travail.
Écrit par : Pivoine | 19/10/2019
Berthe Bernage a beaucoup évolué entre 1924 et la fin des années 60. Elle est morte en 72, Simone Roger Vercel a continué la saga mais ce n'était plus ça. Berthe Bernage faisait partie des écrivains catholiques et dans ses Brigitte je survolais toutes les pages sur Dieu.
J'ai lu des Veillées plus tard, comme celle que tu présentes, il y avait deux nouvelles sagas, Sophie Morel et les Cahiers de Marie Thérèse (une jeune veuve). Je crois que c'est assez culturel, mais sans prétention...
Modes et travaux c'était très différent. Mais plaisant.
J'ai une deuxième partie d'article à terminer sur facebook, Berthe Bernage et les régions de France... elle est parisienne dans l'âme mais elle aime la Normandie- étonnamment le Pays basque, la Bretagne... le lac d'Annecy.
Je dois encore aborder les voyages du mari de Brigitte, qui la plante souvent là pour partir en "Terre sainte " donc avant la guerre de 40 et à fortiori Israël.
. En Norvège (avec une rivale de Brigitte ), en Espagne, aux États-Unis (deux fois je crois ) et en Inde. C'est très moral. Brigitte doit encourager son mari, prier s'il la trompe, travailler quand l'argent ne rentre pas... éduquer ses six enfants et vivre encore pour son cercle de famille. Et d'amis (comme remettre chaque fois Huguette dans le droit chemin lol).
Bon je vais m'arrêter là pour le moment ;-)
Rares sont les Belges qui connaissent les Veillées des chaumières, Berthe Bernage, la Semaine de Suzette... Lisette etc
Écrit par : Pivoine | 19/10/2019
C'était le bon vieux temps.
Les mecs avaient la belle vie, avec des femmes comme Berthe Bernage.
Enfin, si on veut parce que le terme "devoir conjugal" prenait tout son sens...
Écrit par : le-gout-des-autres | 20/10/2019
Voui, le Goût. Aussi Berthe Bernage a eu soin de ne pas se marier et de dire aux autres ce qu'elles devaient faire...
Il y a des choses tordantes comme le coup du livre à la mode et sulfureux que les héroïnes lisent en se sentant mal à l'aise. Mais l'auteur ne dit jamais de quel bouquin il s'agit. C'est frustrant ;-)
Écrit par : Pivoine | 20/10/2019
De ma grand mère paternelle je n ai pas souvenir De gentillesse particulière..?.c est quand même moi qui a 18ans passais mes nuits à l'hôpital pour la soigner apres avoirpasse la journée à l usine ....et elle était exigeante ,
Écrit par : Emiliacelina | 20/10/2019
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