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29/03/2019

Je réfléchis.

Il est loin le temps où j'écrivais facilement...
A ma décharge nous habitions un quartier animé.
"Quartier animé", c'est une façon gentille d'écrire que les bars, les "relous" et la restauratrice de l'immeuble amenaient une certaine animation au quotidien, de jour comme de nuit.

Ici, pas de voisine folle qui se jette par la fenêtre avec le "Da Vinci Code" à la main.
Il est possible que la lecture de ce truc explique à elle seule son geste...
Je vous rassure, elle n'en est pas morte mais internée.
Elle était connue des services de santé pour avoir envoyé des bouteilles de verre sur les enfants de l'école maternelle voisine.

Habitant au premier étage, on avait entendu la chute puis la douce voix d'un pandore m'avait demandé si j'avais une idée de qui était la femme couchée en bas.
J'avais proposé "la folle du quatrième".
Le pandore nous avait ensuite enjoint de dormir.
Comme si c'était possible...

Facile à dire, difficile à faire.
Les pompiers grimpaient les escaliers quatre à quatre avec leurs lourdes bottes, les policiers discutaient à voix haute, la lectrice gisait sous la fenêtre de la chambre.

Ici, il y a juste un chatte vagabonde, grasse comme une loche, qui prend l'ascenseur pour ne pas user ses pattes.
Essayez donc d'écrire un truc passionnant sur un immeuble quasiment toujours vide avec des enfants blonds très très bien élevés.
N'allez pas croire que je regrette l'animation de mon ancien quartier, je regrette juste la matière pour écrire chaque jour.
Je suis en train de terminer avec peine "L'a-t-elle empoisonné ?"
J'arrive à la fin, je ne le sais toujours pas.
Maintenant j'attends.
Va-t-elle être pendue ?

 Soleil, promenade, lecture