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06/06/2018

Une journée particulière.

Déjà, le réveil a sonné à cinq heures, le temps de se préparer, de prendre un petit déjeuner pour moi.
Rien pour le Goût...

Un taxi nous a conduits à l'autre bout de Paris.
A peine assis dans la salle d'attente, une "cheftaine" a installé tous son monde dans des chambres.

Ensuite rien.
Le voisin du Goût et lui attendaient qu'on vienne les chercher. Son voisin est parti le premier vers dix heures.
Le Goût était prévu à l'heure suivante.
Le voisin ne remontait pas, le Goût ne partait pas.
Evidemment, il avait faim...

En allant boire un café j'ai failli me noyer avant d'arriver jusqu'au premier café accueillant tant il pleuvait.
J'en ai même bu deux.
Je suis remontée, le Goût était toujours là et son voisin toujours absent.
Sa femme commençait à s'inquiéter alors j'ai émis l'hypothèse que le chirurgien avait dû avoir une urgence, c'était le cas.

A une heure de l'après midi, le Goût était toujours là, il ne pensait qu'à une chose manger.
Si possible du homard ou un friand...

Il me fut conseillé d'aller prendre l'air alors je suis partie à la Nation où j'ai déjeuné mal pour cher.
Ensuite je suis allée au Monoprix où j'allais faire mes courses lorsque nous habitions le  quartier mais le cœur n'y était pas.
Je suis repartie à l'hôpital, le Goût n'était plus là et j'ai attendu, attendu, attendu.
Il ne remontait pas, je guettais les brancards.
Ce n'était jamais lui, à un moment, inquiète je suis allée voir l'infirmière en chef.
Pile au moment où elle prenait le téléphone, le Goût est arrivé en pleine forme.
Devinez quoi : Il a réclamé à manger.
Nous sommes partis, sans voir le chirurgien, nous avons rendez-vous et nous y retournerons début juillet.
Aujourd'hui, le Goût a trois petits trous rouges au côté droit.

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