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23/11/2017

Je suis féministe mais...

Je suis féministe mais...
Mais je ne crois pas que la "lutte" des femmes pour l'égalité -je n'aime pas non plus le mot "lutte"- passe par des "e" ajoutés, auteur(e) me fait bondir.

Les révolutions ont toujours été faites par des bourgeois, en l'occurrence des bourgeoises.
Lorsqu'on vit avec un RSA, on se moque des mots.
On souhaite que les Restos du Cœur ouvrent toute l'année.
On souhaite que le fumier, celui qui nous a laissé avec les mômes et a organisé son insolvabilité, se fasse écraser par un camion.

Je suis féministe parce que j'ai élevée par une femme qui m'a appris que je ne devais pas attendre mon salut d'un homme.
Que je devais travailler pour être in-dé-pen-dan-te !

Je crois toujours que si une femme a le malheur de vivre avec un homme violent, un qui cogne, un qui surveille, elle doit avoir une possibilité réelle de le quitter .
Si une femme vit avec quelqu'un comme ça, elle pense à sa survie et à ses gamins.
C'est pas un "e" qui va changer sa vie mais un travail rémunérateur.
Ce ne sont pas des assistantes sociales qui se contentent des apparences et des : "Chuis maladroite, je me cogne souvent".

Sa liberté, on la gagne avec le nerf de la guerre : L'argent.
Et pour gagner de l'argent, il faut travailler et être correctement rémunérée.
Alors pour le coup je suis plus pour l'égalité des salaires que pour ajouter un "e" à auteur.
Ça c'est un combat qui a de la gueule.
Plus que l'écriture inclusive et qui va être plus difficile à mener.

Alors, vous mes sœurs, menez les vrais combats !
Exigez la parité des salaires et des positions !
Apprenez la liberté à vos filles !
Et ne les montez par contre les hommes, on gagne à être allié pas ennemi.

femmes, hommes, balagan, justice, rêve