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01/06/2017

Shouk ha'Carmel.

Lorsque vous vivez à Tel-Aviv, le vendredi en fin de matinée, début du weekend là-bas, vous allez faire votre marché à "shouk ha'Carmel".
Vous partez avec une idée, vous revenez les bras chargés.
Rien dans vos bras ne correspond à votre idée…

Depuis, Tel-Aviv qui bouge beaucoup a ouvert un autre marché.
Vous y trouvez la même chose qu’à Paris ou ailleurs dans le monde.
Les thés du « Palais des Thés ».
Les gâteaux des grands pâtissiers parisiens.
Cela dit, rien ne remplace le shouk qui vous accueille dans un joyeux foutoir.
Tout le monde se côtoie, se frôle, se bouscule.
Les touristes, les gens du cru, les riches, les pauvres.


Je peux vous parler des odeurs.
Ça sent les épices, ça crie, ça se bouscule, les prix sont à la tête du client.
Mais je peux vous garantir quelque chose : Votre ratatouille aura un goût incomparable !

Et puis vous revenez les bras chargés de fleurs.
Vous savez qu'avec la chaleur, elles ne résisteront pas longtemps mais elles sentent les fleurs, pas les produits chimiques.

Pour répondre à Colette, il ne nous est pas facile de retourner à Tel-Aviv même si l'envie est là.
Le Goût, comme le personnel de la boîte, a été victime là-bas d’une escroquerie et l’épilogue en fut assez pénible.
Nous l’avons digéré mais ce n’est pas facile à raconter sur un blog.

Notre arrivée à Bruxelles ne doit rien au hasard, c'est la suite qui fut pleine de surprises.

Aujourd'hui, ça va, nous ne sommes pas gens à remâcher les échecs.
Et puis il nous reste des souvenirs, des bons et des mauvais.
Notre vie n'a certes pas toujours été facile.
Mais elle n'a jamais été ennuyeuse.

Tel-Aviv, marché, foule