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29/11/2016

Les transports en commun.

Bruit, téléphone portable, transport en commun

Oui, je sais, c'est affreux mais j'ai connu l'époque où les téléphones portables n'existaient pas.
Je peux vous dire que 
c'était bien !

Mon premier téléphone portable, je l'ai eu à Tel-Aviv.
Avant et pendant la deuxième "Intifada".
Il servait à rassurer, "Non ça va, je suis vivante, on n'a pas sauté avec le bus".

Depuis qu'on est revenu, j'en ai un autre, un collector, un "à clapet".
Il ne me sert pas à grand chose, à la maison, j'ai un vrai téléphone et dehors avec le bruit ambiant, je ne l'entends pas...

J'ai beaucoup lu dans les transports en commun, mon Télérama, Libé du temps où c'était un vrai journal et des livres.

Aujourd'hui, j'ai toujours un livre dans mon sac, en ce moment, c'est "Le secret du mari".
J'aime bien mais je n'arrive plus à lire dans les transports en commun à cause de ces fichus téléphones.

On voit les joueurs, ça fait du bruit et je reste à regarder hébétée, les petites boules exploser.
On trouve les menteurs, ceux qui disent qu'ils arrivent à Saint-Lazare alors qu'ils sont encore sur le quai.
On entend les bruyants qui n'arrêtent pas du trajet.
Les mariés mais pas ensemble qui se regardent et s'embrassent à l'arrêt du bus.
Puis l'homme s'en
va retrouver sa légitime tandis que la back street assise en face de moi l'appelle dès que le bus démarre.
Et la conversation durera jusqu'à ce que je descende...

Je ne lis plus dans les transports en commun.
J'observe, j'écoute et je regrette le temps où je pouvais lire tranquille sans entendre parler du menu de ma voisine...