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20/12/2019

Mourez et nous ferons le reste.

Je dois dire que ce mois de décembre n'a pas été le plus excitant  de notre existence.
Même si je soutiens la grève, je suis comme tout le monde, j'en subis les conséquences.

Et encore, je ne travaille plus, je n'avais qu'à trouver les cadeaux de Noël à faire.
En évitant si possible les quartiers trop touristiques de notre coin.

On a réussi à prendre un bus !
J'étais coincée entre un malheureux Chinois qui s'endormait debout et qui sentait la friture.
Je n'ai pas reconnu le parfum des nems mais je l'ai plaint de tout mon cœur.
J'ai moins éprouvé de compassion pour celui qui donnait l'impression d'avoir dormi dans son cendrier...

On sentait tous le chien mouillé mais le Goût et moi avions la chance de ne pas être en route depuis l'aube.

Hier, le Goût a remonté un courrier.
L'accroche disait : "Vous recherchez une solution d'accueil sécurisante pour votre parent pour passer l'hiver en tout sécurité ? "

J'ai traduit immédiatement "Vous voulez vous débarrasser de vos vieux ? Vous pouvez les mettre pour un moment dans une maison de retraite où ils ne pourront pas se sauver ! "
En effet, d'après "Google Maps", le premier café est à côté de la gare, la gare est loin.
En plus lorsque vous aurez payé votre séjour, il ne vous restera rien pour boire un café.
On se demande encore comment ces vautours ont eu notre adresse !
Comment ont-ils su que nous n'étions pas des perdreaux de l'année, sachant qu'avec la réforme des retraites, on pourrait presque être encore au travail.

D'ailleurs, dans quelques années, on pourra voir des paquets de vieux de seniors,  errants dans des entrepôts dont ils ne trouveront pas la sortie.

Courrier, maison de retraite, rire jaune