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18/11/2014

Hier, j'ai sorti le Goût.

Hier j'ai emmené le Goût au Bon Marché.
Pas pour acheter un nouveau Goût ni pour changer de Goût, pour changer de quartier.

J'avais derrière la tête d'acheter deux éclairs à la maison du chocolat.
Eclairs que j'ai oublié d'acheter, c'est comme ça à chaque fois.

J'aime le Bon Marché mais je déteste la majeure partie de leur clientèle.
Un tas de retraitées BCBG qui, tout comme moi, achètent un livre de poche...

Après "Père", j'ai choisi "La bienfaitrice" d'Elizabeth von Arnim.
Un peu le même sujet, le rejet du mariage et la liberté pour les femmes.

Pour en revenir à mes grand'mères, celles qui habitent le coin, celles qui ont mon âge, j'ai toujours pensé qu'on leur avait appris au moins la même chose qu'à moi.
Bonjour, pardon, s'il vous plaît, merci, au revoir.

Il semblerait que non.
Pour ces dindes, la politesse est, soit une option inutile, soit l'impression que l'argent remplace le savoir-vivre.
Lasse de dire pardon et de ne jamais recevoir de réponse, en sortant d'un café du magasin, presque repoussée à l'intérieur par une femme aux cheveux bleutés qui a ignoré mon "pardon", j'ai lancé au Goût, encore à l'intérieur : "Pas la peine de dire pardon, elle n'a pas d'éducation", le sourire de la serveuse qui, 
elle, doit rester zen,  m'a comblée. Autant que la crispation de la "Granny".

Bon Marché, livres de poche, grande épicerie