20/03/2020
Jour 5, essayer de contrôler mon hypocondrie.
Le panier Monoprix, c'est bien mais on n'achète pas ce genre de choses d'habitude.
Hier soir, on a mangé du jambon et des pâtes fraîches, c'était bon.
Enfin sur le moment...
Cette nuit, en dehors des crampes qui me font me lever et marcher toutes les nuits, ce qui me permet de constater que le Parisien dort après avoir enfreint les règles, j'ai eu l'impression d'élever une portée de chats dans l'estomac.
Déjà, en période normale, je n'aurais jamais osé déranger un médecin pour ça.
Mais j'aurais pu jouer avec l'idée...
Inutile de vous dire qu'en période de crise, je me vois dans le meilleur des cas, sur le point de mourir.
Cette nuit j'ai laissé travailler mon imagination qui m'a emportée dans un monde meilleur.
J'ai fini par m'endormir...
Hier nous ne sommes pas sortis.
Même pas pour aller chercher du pain.
A la place, j'ai descendu et monté les escaliers plusieurs fois.
C'était ma gymnastique, mon "activité physique" comme dit le Président.
Nos libertés individuelles se sont encore restreintes à cause d'imbéciles qui croient à un "complot mondial".
Même dans ma rue déserte, j'ai vu un troupeau d'andouilles faire semblant de courir.
Les carreaux sont propres, le confinement a du bon.
Les copines téléphonent pour proposer de nous mettre des produits de première nécessité derrière notre porte.
Le téléphone est une merveilleuse invention.
10:01 | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : confinement, expérience culinaire