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25/03/2017

Chroniques de la haine ordinaire.

Chaque jour on est confronté à la bêtise ordinaire, au racisme banal, à la médiocrité.
Du moindre déplacement en transports en commun à cette campagne électorale, qui ne nous laisse qu'un choix : choisir entre la peste et le choléra pour éviter l'anthrax.

L'autre jour, dans le bus qui nous ramenait de Paris, un bébé appelait sa mère.
Sa mère ne s'occupe pas de son gamin car elle est pendue à son téléphone.
Et ça dure, ça dure...
On a dépassé Neuilly, le gamin appelle sa mère de plus en plus fort.
La mère s'occupe toujours de son téléphone.
Un homme commence à se plaindre, la mère l'insulte et le traite de raciste.

Oui, la mère est noire, l'homme est blanc.
Il ne demande pourtant qu'une chose : Que ce gamin cesse de hurler.
Puis c'est notre station, ouf !
Il faut sortir.
Là, j'entends la mère dire à son gamin "gueule mon fils, sont tous racistes ces blancs !"

Dans la même journée, un homme pressé bouscule un Arabe et le traite de "bougnoule".
Les enfants sont assis dans le bus et les vieux debout.
Le monde marche sur la tête...

Sur les réseaux sociaux, les uns défendent leur candidat avec des propos haineux.
Ils n'ont rien à faire de l'honnêteté de leur candidat, ils se contentent de dézinguer ceux qui ne sont pas d'accord avec eux.

Je n'aime pas ce monde.
Que proposons nous à nos enfants et petits enfants ?
La haine, le chacun pour soi, le réchauffement climatique, la disparition de la moitié des espèces animales en moins de cinquante ans et j'en oublie.