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17/09/2014

Je n'ai pas testé.

Je n'ai pas testé, je suis allergique aux chats.
Je les adore mais dès que le chat du voisin arrive chez moi, il est d'ailleurs chez moi en ce moment même,
je pleure et je tousse.
Et le chat s'en fout.
Il est
installé sur ma table et joue avec mes roses hybrides, vous savez ces fleurs qui ressemblent à des fleurs, ne fanent pas et sentent le pétrole,

Avec le Goût, je suis passée rue Michel Lecomte dans le Marais, la rue est étroite, le trottoir maigre et le bus pressé.
Ce n'est pas la rue la plus agréable de ce coin.

J'ai pilé devant une vitrine.
Il faut vous dire que ce coin réserve des surprises.
Les boutiques ouvrent et ferment plus vite qu'ailleurs.
Dans cette vitrine, donc, j'ai vu des chats tigrés, ils avaient l'air en forme, le poil brillant.
C'est un tout nouveau "bar à chats" qui vient d'ouvrir.
Je ne sais pas s'ils se laissent caresser car le chat choisit et le client paie.

J'ai même pensé que ce bar à chats allait peut être vivre moins longtemps que mes roses...Café des chats.jpg

09:30 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : bar à chats, marais, paris

03/09/2014

Le quartier.

Le Marais, lorsque vous allez y faire un tour aujourd'hui, vous pensez immédiatement Culture, hôtels particuliers, juifs et gays.
On peut même y rencontrer des juifs gays...

Lorsque j'ai commencé à vivre dans ce quartier, les hôtels particuliers étaient noirs de crasse.
Les commerces de gros n'y étaient pas tenus par la communauté chinoise.
Les gays étaient déjà là mais n'avaient pas de drapeau...

La rue des Rosiers était une rue où les juifs vivaient.
Ce n'était pas encore une attraction touristique pour Parisiens qui s'ennuient le dimanche.

Je vivais dans un hôtel particulier qui était habité par des gens pas très riches, jeunes et vieux.
Un grand couillon d'architecte n'avait pas encore récupéré deux étages et les pavés de la cour n'étaient pas vernis chaque année.
Ce
Grand Prix National de l'Architecture qui construit des horreurs ailleurs habite un hôtel particulier dont la cage d'escalier, les caves et les écuries sont classées.
A l'époque, je trouvais juste que cet escalier était dangereux lorsque vous aviez un bébé dans les bras.

Les deux premiers étages étaient occupés par deux frères qui fabriquaient de "la petite maroquinerie". Ils occupaient les paliers pour y stocker les cartons.
J'étais horrifiée chaque jour de voir des jeunes filles, bien plus jeunes que moi, déjeuner d'un pain au chocolat, assises dans ses escaliers, hiver comme été.

C'était ça le Marais, un coin de petits métiers, qui s'endormait à dix-neuf heures.

juifs, gays, Marais