02/11/2016
Brunetti en trois actes.
Je suis presque à Venise.
Enfin, je rêve d'y retourner.
Pour l'instant j'y suis avec le commissaire Brunetti et sa femme Paola.
J'écoute Tosca à la Fenice.
Je m'installe au Florian pour lire tranquillement.
Avouez que c'est bien, surtout que ce matin le ciel est gris.
Ca me change de "Le prix du rêve américain" que j'ai regardé hier soir.
Des usines qui ferment.
Des ouvriers qui parcourent le pays à la recherche d'un travail, même pour une journée.
De ceux qui vivent dans un motel à l'année dont les enfants sont déjà trop gros à force de manger des pizza.
Non, on ne cuisine pas dans un motel et on n'a pas les moyens d'aller au restaurant...
A Venise, même Brunetti abandonne Cicéron pour parler de corruption et d'usines vendues à la Chine.
J'ai l'impression que le monde marche sur la tête et que ceux qui sont censés le diriger ont perdu le mode d'emploi.
Même Venise n'arrive pas à me faire oublier les rêves envolés...
09:48 | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : venise, tosca, rêve américain