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Lorsque j'étais jeune, les hommes "mûrs" voire "blets" me disaient toujours : "Un véritable Tanagra", j'avais fini par décoder la phrase, ces messieurs auraient souhaité me mettre dans leur lit, pas dans leur vie.

Avec le temps et les corticoïdes, je n'accepterais pas qu'on me compare à Botero mais je n'aime plus l'image que le miroir me renvoie, les miroirs feraient mieux de réflechir avant de nous renvoyer notre image.

L'autre jour, le Bibelot (qui a toujours traité les balances avec mépris) se pèse, la balance se bloque à 20 kgs, le Bibelot, qui voudrait maigrir, mais qui se refuse à faire le moindre régime, trouve un peu rapide sa perte de poids surtout qu'il a toujours les mêmes problèmes pour attacher ses pantalons.

Ce matin, je me pèse et j'avais pris 25 kgs, là j'accepte la comparaison avec Botero, je boutonne toujours mes chemises sans problème et mes collants chinois se comportent toujours avec la liberté qui est refusée aux camarades travailleurs de l'Empire du Ciel.

Nous ne changerons pas de balance, c'est toujours un plaisir délicieux que de se communiquer nos poids respectifs....

Le Bibelot a vu son éreinteur, ce dernier lui a conseillé de passer ses scanners ailleurs qu'à l'hôpital, l'organisation n'est pas à la hauteur du matériel (le nouveau scanner a été mis en service en décembre 2007) mais les clichés se perdent dans les étages...

L'essentiel est dans le commentaire de Bernie : 'Pas de récidive locale, ni à distance" et il passe à une surveillance annuelle.

La bagarre avec notre fournisseur d'accès est digne d'un mauvais vaudeville, nous venons d'apprendre que c'est notre propre fournisseur d'accès qui écrase notre ligne, sont fous ces Gaulois !

Comme, j'ai l'esprit plus zen, j'ai enfin expédié vos livres, si Septentria me donne son adresse par mail, je me ferais une joie de lui faire également un envoi personnalisé.

Inutile de vous dire que cet après-midi nous sommes épuisés et que nous avons laissé l'Ours se débrouiller seul avec la Merveille.

Il pleuvait mais le Bibelot trouvait le ciel particulièrement beau et la lumière superbe...

A l'instant présent, nous ne sommes morts ni l'un, ni l'autre.

Le Bibelot a pleuré et il a obtenu un rendez vous lundi à l'hôpital avec son éreinteur.

C'est internet qui nous joue des tours, notre ligne 9... a encore été écrasée, nous n'avons ni téléphone, ni télévision, dommage pour Barnaby et un net incertain.

Un net si peu net que je ne suis même pas certaine de voir paraître cette petite note en forme de mot d'excuse...

Je suis en train d'écouter France Inter, pour une fois, pas de mauvaise nouvelle, on ne parle pas de la réforme des hôpitaux - qui va se faire b... ? Le malade ! -, pas de la réforme des allocations familiales - qui va voir son budget rétrécir ? Les familles ! -, pas de la hausse du gaz, - qui va se geler ? L'usager ! .

Non, France Inter nous fait une journée Pierre Desproges, alors les jeunes allez découvrir la liberté de ton de l'époque, et vous, les moins jeunes, penchez vous sur votre passé, vous savez l'époque où trouver du travail était simple, les salaires motivants, l'époque où les "quartiers sensibles" étaient peuplés d'ouvriers syndiqués.

Dieu que la France était belle à l'époque, les patrons ne faisaient pas de placements hasardeux à la Bourse, on croyait que les lendemains chanteraient plus forts.

C'était une époque pleine d'espoir...

La période que je traverse actuellement ne se prête pas spécialement aux chaines même de lecture et pourtant les livres sont mes meilleurs amis.

Alors, j'ai acheté des livres mais je n'ai pas renvoyé les mails, je n'ai pas fait suivre la chaine, je m'en excuse.

Je vais donc envoyer les livres à ceux dont j'ai l'adresse avec un immense plaisir.

Lili et Mab, vous m'avez changé les idées, je vous connais, vous êtes de grandes lectrices et j'ai essayé de trouver un auteur inconnu.

Saperli et Tajmahal, j'ai essayé de vous deviner.

Quant à Patriarch, notre mascotte à tous, je sais que tu as des problèmes de vue alors j'ai essayé de trouver un livre interessant mais écrit en gros caractères.

Aujourd'hui, je suis garde Merveille mais demain j'irai à la poste.

J'ai toujours été une élève indisciplinée, on m'a toujours reproché de ne pas savoir travailler en équipe.

Finalement, je n'ai guère changé, j'aurai voulu avoir d'autres adresses, celle de Septentria, qui me donne souvent des envies de lecture et d'autres blogueuses, il n'est pas trop tard...

Vous ne le savez peut être pas mais souvent vos commentaires me sont d'un grand réconfort.

Je tiens particulièrement à remercier Bernie qui a su rassurer le Bibelot.