15/06/2020
Le choix de Sophie.
J’aime Hopper et son génie de l’étrangeté de la banalité.
« Hotel Room » me le démontre et me pose la question :
Que fait-elle donc, si peu vêtue, assise l’air si peu intéressé par son livre ?
J’entrevois plusieurs cas.
Et vous ?
Qu’en aurez-vous dit lundi ?
Lorsqu'elle a reçu la gifle, elle est restée interloquée.
Une gifle parce que le ragoût était brûlé !
Son mari si gentil, si attentif depuis la célébration de leur mariage huit mois auparavant l'avait frappée pour un plat calciné !
Sophie ne croyait pas les promesses, les "je t'aime trop", les "je ne recommencerai jamais", les "j'ai eu une mauvaise journée au bureau".
Elle avait déjà vécu avec un compagnon frappeur, elle savait que les promesses n'engagent que ceux qui les croient.
Alors, elle avait fait sa valise, trouvé une chambre dans un motel.
Là, elle consultait un livre de droit.
Elle ne lui laisserait pas la possibilité de frapper une autre femme.
Elle allait le tondre !
Il ne pourrait plus désormais frapper qu'un punching ball dans une salle de boxe pour se calmer...
09:38 | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : devoir lakevio-le goût, fuite, hôtel