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13/01/2020

D'après une histoire vraie

devoir de lakevio du gout_22.jpg

Je sais bien pourquoi je suis là, au bord de cette route et ce qui m’y a amené mais vous ?
Qu’est-ce qui a fait que vous y êtes ?
Dites-le, avec ou sans fleurs mais dites-le…
À lundi, lectrices chéries et lecteurs que j’aime aussi mais c’est pas pareil…

Ce jour là, il faisait beau sur cette route que je ne connaissais pas.
Je marchais confiante, tenant la main d'un jeune homme et j'étais loin de me douter que ce garçon deviendrait le père de l'Ours.

J'allais rendre visite à son père car les parents de ce garçon vivaient séparés enfin pas vraiment, disons qu'ils vivaient "à part"...
Son père était souvent dans cette petite maison pendant que la mère vivait à Paris.

Je n'étais déjà pas très campagne.
J'avais peur des guêpes, je n'aimais les trucs qui rampent et cette maison avait tout pour attirer les hôtes indésirables et piquants.
L'herbe, oui le mot pelouse n'était pas de mise, était haute, une seule rose superbe me regardait, et un homme se tenait sur le perron, il souriait, le jeune homme qui me tenait la main lui ressemblait.

L'accueil fut chaleureux et n'avait rien à voir avec celui que la mère du jeune homme m'avait réservé à Paris...

Nous sommes revenus souvent dans cette petite maison sans barrière et sans chauffage.
C'était juste une maison d'été, nous avons dormi à trois avec l'Ours un week-end de printemps, nous nous sommes lavés devant la cheminée.
J'ai beaucoup aimé cette petite maison perdue, la dernière d'un village qui mourait bien avant les autres.

J'ai surtout aimé cette maison lorsque la mère du garçon, que vous avez sans doute reconnu, n'était pas là...