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15/04/2019

En haut de la rue Saint Vincent

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"En haut de la rue Saint-Vincent, un poète et une inconnue,
S'aimèr'nt l'espace d'un instant, mais il ne l'a jamais revue.
Cette chanson, il composa, espérant que son inconnue,
Un matin d'printemps l'entendra quelque part au coin d'une rue."
(La Complainte de la Butte)

C'est de "l'espace de l'instant" que je voudrais que vous me parliez.

Histoire inattendue, éphémère, dès lundi !


Histoire avec paroles..
Ingrid arrive de Berlin.
Elle a posé sa valise dans un studio meublé loué par ses parents.
Oscar, lui, arrive d'Agen et cette nuit il a dormi chez un copain.
Elle veut devenir architecte.
Il sera Rimbaud ou rien !

Ils marchent le nez en l'air.
Il fait beau.
Ils sont à Paris et n'ont pas encore perdu leurs illusions...

Paris est une ville perverse.
Elle peut déployer ses charmes pour quelques élus et alors le mal est fait : ils tombent en amour et ne repartent plus jamais...

Ils marchent le nez en l'air, se cognent l'un l'autre.
Ils se sourient, se présentent.
L'accent chantant du futur Rimbaud ne gêne pas Ingrid.
Oscar est sous le charme.

Ils visitent le petit cimetière Saint Vincent.
Devant la tombe de Marcel Carné, il lui vient des idées.
Devant celle de Marcel Aymé, il lui vient des pensées grivoises.

C'est le printemps, le joli mois de mai.
Ils sont jeunes et ce qui doit arriver arrive...
Mais non ! Pas dans le cimetière car les gardiens veillent au grain qui savent bien que les jeunes gens et même les autres peuvent être sensibles à la magie de cette ville.

Ingrid est ravie, elle croit avoir déjà trouvé l'amour à Paris.
Le futur Rimbaud, on ne sait s'il deviendra poète, part chercher des croissants.

Il ne reviendra pas, on sait déjà que c'est un mufle...

Commentaires

Moi je suis revenu avec nos croissants...
Depuis, jamais ne me suis ennuyé.

Écrit par : le-gout-des-autres | 15/04/2019

Comme ça ! un instant et hop ???? !!!

Tu es en train de relire Marcel Aymé ?

Écrit par : Sophie | 15/04/2019

oh la vache ;-)
tu nous as bien eus, avec ta bluette ;-)

Écrit par : Adrienne | 15/04/2019

La berlinoise bernée.
Elle a pris un pruneau.
Elle restera Agen…

Écrit par : alainx | 15/04/2019

Un mufle ! Peut être il cherche encore une boulangerie, il est pas d'ici, lui !

Écrit par : delia | 15/04/2019

Oscar est donc revenu si j'en crois le premier signataire... Ainsi que le suggère Délia, il a longtemps cherché une boulangerie ouverte...

Écrit par : Gwen | 15/04/2019

On croirait lire une histoire romantique et puis ! Pof... plus rien. Le suivant sera le bon. :-)

Écrit par : Pivoine | 15/04/2019

Un toujours contre un bref instant... Ah, les amourettes parisiennes ! Les escaliers sont beaucoup trop durs à remonter pour les jeunes d'aujourd'hui...

Bravo, Heure Bleue !

Écrit par : lakevio | 15/04/2019

oooooohh!!!! Zut ! Heure Bleue !!! Mais, enfin ! Ils n'avaient qu'à aller s balader ailleurs !

Écrit par : emiliacelina | 15/04/2019

Quelle triste image du french lover…
Pas grave, ce n'est qu'un provincial...

Écrit par : Armelle | 15/04/2019

Ah ces demoiselles trop naïves !! l'accent chantant ne fait pas tout !

Écrit par : Colette | 15/04/2019

Encore une histoire d'A... qui finit mal (en général)... ;-)
 •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

Écrit par : celestine | 15/04/2019

haaaaaa ça m'étonnait aussi, tout allait trop bien, ça ne te ressemblait pas

Écrit par : ang/col | 15/04/2019

C'est vrai que nous baignons dans le romantisme. Les cimetières sont omniprésents dans vos textes, au Goût et à toi. C'est vrai qu'ils dégagent au milieu du bruit, du brouhaha de la foule, un calme provincial.

Écrit par : julie | 16/04/2019

Les commentaires sont fermés.