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01/02/2019

Ma tante.

Je vous ai déjà parlé de ma tante, la sœur de mon père ?

Elle n'était pas franchement sympathique.
Comme le reste de la famille, elle habitait dans le XVIIème arrondissement.
Une belle adresse, à l'angle du Boulevard Malesherbes et de la rue Jouffroy, qui ne s'appelait pas encore "Jouffroy d'Abbans".

Elle aimait l'argent et le paraître.
Je crois qu'elle a été une des premières du coin à avoir une salle de bains.
Verte la salle de bains !
Les voisins venaient voir la salle de bains.
C'est bien le seul moment où elle ouvrait son appartement car en plus d'être pingre, elle n'était pas modeste.
Elle avait ouvert un atelier de repassage de luxe.
Ça, pour travailler, elle travaillait mais comme patronne, elle était odieuse.
Des années plus tard, j'ai retrouvé dans un pressing une femme qui avait travaillé pour elle.
Le portrait qu'elle a fait d'elle correspondait tout à fait à mes souvenirs.
Petites filles, mes sœurs et moi faisions le tour du quartier pour récupérer nos cadeaux de Noël et on finissait par elle car on savait que la déception serait au rendez-vous.
Toujours trois tabliers, toujours les mêmes, ramenés du Portugal, qui ne nous serviraient à rien car nous étions trop petites pour aider ma mère en cuisine.

Pendant longtemps, je suis passée devant chez elle avec le Goût.
Je n'ai jamais sonné, je n'avais rien à lui dire.
Elle non plus.
J'étais une fille et elle avait vécu dans le culte de son fils unique.

tante, avarice, repassage

Commentaires

Comme le dit toujours une de mes amies, on ne choisit pas sa famille. Il n'y a rien de pire que la pingrerie, qui va parfois de pair avec la méchanceté. Ou l'indifférence.
Du côté de mon père... ma tante était gentille. Assez superficiellement. Du moins par rapport à nous... c'est nous qui devions leur paraître riches ce qui n'était pas le cas vu que ma mère ne travaillait pas.
Du côté de ma mère... là j'avais une tante généreuse mais qui détestait sa soeur. Elle m'a un jour fait envoyer mon cadeau d'anniversaire par son mari... qui aurait largement mérité de faire de la prison... j'aurais préféré voir mes cousins.

Écrit par : Pivoine | 01/02/2019

C'était très tendance une salle de bain verte. Je vois ça d'ici. Il me reste une encyclopédie ménagère des années 50-60 où on voit des salles de bains de rêve. Y compris des vertes. Et des appartements merveilleux. Et des cuisines modèles, avec la famille type, père mère un garçon une fille...
Ça me faisait rêver à une vie parfaite...

Écrit par : Pivoine | 01/02/2019

pas sympathique du tout !

Écrit par : ang/col | 01/02/2019

Ces patrons odieux qui disent : "personne ne veut travailler"...
L'ex belle soeur de Zhom ressemble en tous points à ta tante, sauf qu'elle a 4 fils, et que c'est la zizanie à cause de l'entreprise...

Écrit par : Fabie | 01/02/2019

triste vie...
et Fils Unique, a-t-il apprécié? a-t-elle eu quelque chose en retour?
(ce n'est pas que je veuille être indiscrète, ce sont juste les questions que je me pose et qui ne demandent pas de réponse :-))

Écrit par : Adrienne | 01/02/2019

J'avais une tante très très riche... Soeur aînée de mon père...
Elle est morte très très vieille... bien après lui
J'ai du recevoir deux ou trois cadeaux dont un collier qui ressemblait à une chaîne de baignoire.
Elle habitait avenue Bugeaud dans le XVIème, avait une maison à Saint Jean de Luz, des immeubles dans le Nord etc...
Héritage zéro. Un cousin (très fauché) au énième degré, malhonnête... lui a fait signer je ne sais quoi et lui a tout piqué de son vivant.... même un superbe diamant "baguette" dont, paraît il, elle ne voulait pas se séparer. Elle aurait demandé à être enterrée avec....
Je ris (jaune) si le cousin ne l'a pas aussi piqué pour sa femme, les croque morts en ont fait leur choux gras...
Elle est enterrée au cimetière de Neuilly ancien et il paraît qu'il reste une place libre dans le caveau de famille....
Ah, non même morte, je ne veux pas la revoir.

Écrit par : Françoise | 01/02/2019

J'ai peu connu ma parentèle : je suis la petite dernière des deux petits derniers de deux familles où il y avait peu à hériter si pas du tout.

Par contre, j'ai "hérité" du parrainage de voisins du village où mes parents avaient atterri. Bon sang, quand j'étais enfant, j'aimais bien aller les voir, mais pas seule, et c'était un peu comme chez ta soeur : tout était propre comme un sou neuf. Mais il y a eu un dérapage pour je ne sais quelle raison inconnue en tous cas, et je redoutais d'aller chez eux. Elle si soigneuse et si fière de son "ménage" vivait dans un "caillon", on ouvrait une porte de buffet, et un tas de trucs apparaissait qui n'avait aucun rapport avec ce qu'on y cherchait. Et un chien de race indéfinie, appelé "mouton", (vu sa placidité, c'était mérité), gras et court sur pattes traînait toujours par là.

Pas d'enfants, j'étais la seule filleule, et où est allé l'héritage, ça, je n'en sais fichtre rien.

Écrit par : Sophie | 01/02/2019

J avais u'e soeur qui offrait a mes fils pour leurs étrennes un paquet de cigarettes ( c était al époque où ça ne coûtait pas cher) c était pourtant la p.us aisée de toute la famille...les garçons avaient eu le fou rire car elle avait fait un beau paquet cadeau a chacun !!!!!! .

Écrit par : Emiliacelina | 01/02/2019

Quel dommage, ces relations difficiles... la vie est si courte... je dis ça mais dans ma famille c'est loin d'être le monde des bisounours !
Ma maman était fille unique donc je n'ai eu que des grand-tantes, dont une que j'ai adorée, celle de Vichy, je crois que j'étais aussi sa chouchoute, elle m'appelait affectueusement Linette.

Écrit par : Praline | 01/02/2019

Et le fils unique, ton cousin, il habite dans le 17ème ?
Pas sympa la tante, du tout, du tout.

Écrit par : Anita | 02/02/2019

Pourquoi les gens odieux restent toujours odieux. Ma belle-mère était de ces gens là. Ce que je faisais n'était jamais bien. Elle est décédée en décembre 2007 et j'ai dit OUF, c'est malheureux, mais j'ai réagi ainsi. Bonne fin de dimanche.

Écrit par : elisabeth | 03/02/2019

Les commentaires sont fermés.