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07/07/2018

Ecrire dit-elle.

chaleur,paris,vacances

La chaleur à Paris n'est pas propice à l'écriture ni au sommeil.

En ce moment, j'ai un QI à un chiffre...

Il faut dire que dans mon coin, si le foot n'intéresse pas les foules, on sent malgré tout plus qu'un frémissement lorsque la France joue.
C'est plutôt sympathique mais lorsque la France marque un but, ce qui est déjà surprenant, les cris de la rue me sortent de ma léthargie.

Le collège est enfin fermé et ces derniers jours, les chers petits anges étaient plutôt déchaînés. La chaleur, les hormones et les idées baroques qui germent dans l'esprit pervers de l'administration ont chassé le calme du quartier.

Prendre soixante gamins d'un collège à peu près calme, trente en sixième et trente en troisième puis les échanger avec soixante élèves d'un collège ghetto.
Espérer un miracle.

Que croyez vous qu'il arriva ?
C'est beau sur le papier. C'est invivable pour les gamins !
Certains ont été retirés du collège pour passer dans le privé.
Le collège paisible n'est plus aussi paisible.
Le collège ghetto est resté agité.

C'est à la maternelle qu'il faut casser les ghettos !
En sixième, c'est déjà trop tard.
Je suis affolée à l'idée que l'administration continue car il est question de faire la même expérience au Petit Condorcet...

Heureusement, France Inter, nous offre chaque matin cinq minutes de Desproges.

Desproges aurait il le droit de s'exprimer dans les mêmes termes aujourd'hui ?