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25/01/2018

Indignez vous !

Nous écoutions France Inter, les infos.
Le sujet : Les femmes enceintes à la rue.

Être une femme, à la rue, enceinte, sans savoir où accoucher ni où se poser lorsque le bébé sera né est indigne de notre société aujourd'hui !

Je n'arrive même pas à imaginer qu'une femme que je vais croiser enceinte puisse ne pas même avoir une petite chambre.
J'ai honte.

Quand je pense qu'on arrive à mobiliser les femmes par centaines de milliers sur les réseaux sociaux et dans les médias pour un hommage maladroit, appuyé, lourdaud et que ces mêmes femmes ne sortent pas dans la rue pour manifester.

Pendant les années cinquante, les "filles-mères" étaient enfermées, stigmatisées mais logées, nourries, blanchies et abreuvées de leçons de morale.
Au moins elles n'étaient pas dehors.

C'est ça le progrès ?
C'est ça l'avenir ?
Heureusement que des sages femmes quittent les cliniques, fondent des petites unités pour venir en aide à ces femmes.

Je vous imagine vous les féministes horrifiées parce qu'un jour, un malotru vous a ennuyé avec une main baladeuse.
J'ai déjà eu droit à une main aux fesses mais j'ai accouché en clinique, je suis rentrée chez moi et il n'était pas envisageable un instant de me retrouver avec mon bébé dans la rue.

Alors, les filles, oui vous les filles scandalisées parce qu'on vous a sifflées, ne vous trompez pas de combat.
Je ne parle là pas de véritables agressions sexuelles, je parle seulement d'un comportement déplacé.
Sortez de votre zone de confort et allez soulager les femmes qui souffrent vraiment.

Je sais, ce n'est pas un combat féministe.
D'ailleurs Benoite Groult, née dans le 7ème arrondissement de Paris, n'a jamais combattu pour la misère de ces femmes.
Que leur espérance de vie ne dépasse pas 50 ans avec la cohorte de viols et d'agressions est tellement moins important que la féminisation des mots.


fmmes, rue, grossesse

Commentaires

Eh bien voilà... et tout ça sans un seul rayon de soleil.

Bleck

Écrit par : Bleck | 25/01/2018

Totalement... entièrement d'accord avec toi.
J'ai entendu le témoignage de ces admirables sage femmes.
Heureusement qu'elles existent.
J'ai ressenti un sentiment mêlé de honte et de colère devant cet abandon de la "bonne" société.
Je vais te faire un aveu, je ne suis et n'ai jamais été "féministe".
Je ne me suis jamais laissée faire, je me suis battue, j'ai divorcé pour ne pas être un "objet" et
c'était bien avant ce mouvement.
Quel que soit le sexe il est important de vivre comme on l'entend mais pas en fonction de certaines idées reçues ou règles de la société.
Sauvage... anar... oui peut être, mais j'ai pu/su m'intégrer quand il l'a fallu.
Bises l'amie.

Écrit par : Françoise | 25/01/2018

A force d'appauvrir les plus petits ...

Écrit par : Fabie | 25/01/2018

Je suis plus jeune que toi mais je me sens larguée et, comme toi, je ne comprends pas de telles situations !
Que faire ? Que dire ? Je ne suis pas certaine que notre société évolue... dans le bon sens.
Comme tu dis, autrefois, les filles mères étaient accueillies dans des unités où on s'occupait d'elles même sévèrement...

Écrit par : Armelle | 25/01/2018

Demandez le programme !

Ah mais pardon Madame ! Sans vouloir vous offenser, il y a quand même cause et Cause à défendre.

Combien cela représente en chiffre les parturientes en détresse à la rue, hein ?

En face de cela, mettez le nombre de femmes qui – Citation : ouvrez les guillemets –« n'ont pas besoin de se faire frôler, tâter, tripoter, lécher ou déshabiller du regard par le premier venu pour se sentir femmes, séduisantes, individus à part entière ».
Vous reconnaitrez que cette violence implicite est supérieure à la vôtre décrite !
Et si vous ne le voyez pas, ce n’est pas ma faute.

Et puis d’abord les Indignés, les vrais sont labellisés maintenant, la preuve leur indignation spécialisée s’organise, se mondialise : la IVP = L’Internationale Vox Populis.
On en répertorie pas mal même.

Les nuées de sauterelles envahissent le macadam virtuel comme les doryphores les champs de patates et tout ce joli monde bourdonne joyeusement en portant l’étendard d’un manifeste compilé à la mode du Féminisme, du marxisme 2.0 etc, etc….
C’est pourquoi il faut être vigilent car tout l’art de l’illusion des indignés c’est de s’indigner dans toutes les directions.

C’est tout ce que j’avais à dire sur le sujet.

PS : j’aime bien jouer au jeu de boules, par ricochet peut toujours atteindre le cochonnet :)

Écrit par : Visiteuse | 25/01/2018

Attention !
On va dire bientôt "Elisabeth Levy ! Sors de ce corps !"
(cela dit, je n'apprécie que très modérément Mme Lévy pour des raisons autres.)

Écrit par : le-gout-des-autres | 25/01/2018

Pour des personnes qui écoutent France Inter, le contraire m’eût étonnée.
Je me demande alors si l’adage « l’ennemi de mon ennemi est mon ami » est valide.
Si oui c’est partiellement et ponctuellement.
Qu’en pensez-vous ?

Écrit par : Visiteuse | 25/01/2018

Je ne suis pas foncièrement de droite mais si le soleil est éclatant et que Laurent Wauquiez déclare "Quel temps splendide !", j'en conviens.
Je ne suis pas du genre à nier l'évidence.
C'est le réflexe normal du physicien, il s'accommode parfois du "bon sens" mais évite d'en faire sa bible, il y a tant de choses démontrables et démontrées qui vont à l'encontre du "bon sens"...

Écrit par : le-gout-des-autres | 25/01/2018

Pour ma part, viscéralement Libérale mais dont le courant reste à ce jour inexistant au plan politique, Wauquiez n’est rien d’autre qu’un ectoplasme du Système : « don’t act ».

Pour le reste, face aux sciences « dures » le « Matin des Magiciens » est une lecture ma foi (et sans jeu de mot), dont les scientifiques devraient s’inspirer pour développer leurs pensées …

Écrit par : Visiteuse | 25/01/2018

A la campagne on ne voit quand même pas de femmes enceintes à la rue, mais en ville j'imagine que tu vois beaucoup de misère. Et comme tu as raison ! c'est facile de gueuler quand on est bien confortablement installé dans son cocon douillet. Aller sur le terrain demande d'en sortir et là il y a moins de monde...

Écrit par : Praline | 25/01/2018

J'ai aussi écouté ce reportage et j'ai pensé à tous ceux qui ce sont extasiés, il y a exactement un mois, sur l'enfant dans la crèche. Bon, les exégètes contemporains ont une lecture légèrement différente, ce n'est pas le problème. D'ailleurs cette remarque ne concerne sans doute pas les féministes qui se sont exprimées récemment.

Dans la classification de notre président, les femmes qui vivent dans la rue font partie de "ceux qui ne sont rien". Je me suis indignée et puis j'ai baissé la tête de honte et j'ai continué ma vie en regardant par terre.

Écrit par : camille-madeleine | 25/01/2018

Entendu et honte aussi ..........

Écrit par : Colette | 25/01/2018

Entendu et honte aussi. Comme toi, comme Colette.

Écrit par : Berthoise | 26/01/2018

pour voir à de multiples endroits à Paris des femmes venues d'ailleurs, enfant au sein et peut-être un autre en route, je me demande si nous ne sommes pas confrontées/és à une organisation parfaitement rodée, postant ces personnes faibles et attirant la compassion dans le but de récolter des aumônes. Le soir le "répartiteur" de ces personnes procède au ramassage pour le retour à la case nuit...
Mais des femmes enceintes, isolées, que la misère mettrait au coin de la rue je n'en ai jamais croisées. N'écoutant jamais France-Inter je manque de documentation :)
Si cette situation existe vraiment, et de façon significative, il est grand temps de tout mettre en oeuvre pour accueillir et la mère et l'enfant !

Écrit par : angiola | 26/01/2018

Bien sûr que c'est horrible et doit cesser.

Comme pour les agressions sexuelles , il faut prendre le mal à la racine ;
- apprendre dès le plus jeune âge aux filles à se défendre, et aux garçons à respecter les filles

De même, donner à manger aux démunis et à les loger est bien (quoiqu'on soit loin d'avoir rempli le contrat tacite), mais apprendre aux femmes/ et aux hommes, la contraception est aussi un des devoirs.

Bon, tout ça est bien sur le papier... mais en réalité ???

Écrit par : Sophie | 26/01/2018

Normalement, on devrait surtout apprendre aux plus fort(e)s à ne pas abuser de leur force pour piétiner les plus faibles et ça c'est le rôle de l'Etat mais si les citoyens ne l'apprennent pas, comment les représentants de l'Etat pourraient ils le savoir, le pratiquer et en donner l'exemple ?
Certes, c'est aux garçons de respecter les filles (et vice versa) et maîtriser leurs pulsions.
Mais tant que rien dans l'éducation n'enseignera que les plus puissants ne doivent pas piétiner les plus faibles et que la loi ne l'interdira pas fermement, tout ce que nous voyons là restera au stade de "question à se poser" ou "problème à aborder".

Écrit par : le-gout-des-autres | 26/01/2018

Je ne vois pas vraiment ce que le féminisme vient faire là-dedans. Je n'ai pas écouté l'émission mais a priori c'est bien plus un problème de pauvreté, de politique sociale, de droit au logement, que de sexisme (même si bien sûr le sexisme n'arrange rien).
Mais sinon, tu sais, les gens sont capables de s'indigner et de lutter sur plusieurs fronts en même temps. Ils peuvent refuser la misère ET les mains au cul, ça n'a rien d'exclusif, bien au contraire.

Écrit par : Milky | 26/01/2018

Le féminisme, c'est comme l'antiracisme.
C'est très facile quand on ne se heurte pas au problème autrement qu'intellectuellement.
Il est très facile d'être antiraciste quand on habite un appartement du VIIème arrondissement.
Il est beaucoup plus difficile de se contenter de ne pas devenir raciste quand on habite à côté de la cité Saint-Blaise.
Il est très facile de disserter sur la question du genre en se jetant des citations de Beauvoir, des articles de Mme de Haas ou de Caroline Fourest à la figure en prétendant être un super combattant de la cause des femmes.
Constater que le sort des femmes abandonnées est un problème de pauvreté et de logement est beaucoup plus reposant que se dire que la plus grosse part du malheur des femmes en général est lié aux conditions économiques désastreuses dans lesquelles vivent les couples et ce que ça finit par entraîner comme violence.
Mon père qui n'était pas un féministe acharné mais aimait beaucoup et sincèrement les femmes avait, en brave homme qu'il était, remarqué il y a longtemps "un grand amour ne résiste pas si longtemps que ça aux pommes de terre à l'eau..."
Mettre sur le dos du patriarcat tous les malheurs du monde c'est se dédouaner pour pas cher du fait que dans toute population il y a statistiquement une proportion irréductible de cinglés, de violents et de criminels et que ce n'est pas réservé aux seuls mâles de l'espèce.
Pour le reste, maintenir dans de mauvaises conditions sociales et économiques la majorité de la population est sans doute un des plus gros vecteur de la violence.
Et ne va pas croire qu'elle est dirigée spécifiquement contre les femmes.
Les mecs aussi en prennent plein la gueule.

Écrit par : le-gout-des-autres | 26/01/2018

Le nombre d'injustices auquel nous sommes confrontés dépasse largement tous les reportages que France Inter et les autres pourront faire... Dans bien des domaines. Il y a des époques où l'on peut faire quelque chose, et des temps où l'on est plus limité. Il y a, pour le moment, un énorme mouvement citoyen à Bruxelles pour héberger les demandeurs d'asile, grave question à laquelle est confrontée la Belgique, petit pays... Et vaste sujet aussi. Plusieurs personnes que je connais s'y sont mises - sans même se préoccuper de ce que deviennent leurs hôtes d'une nuit. L'idée étant de leur offrir une chambre, un bain ou une douche, un wifi et un repas, plutôt que de les laisser dans un parc glacé et humide, à la merci d'une "rafle", car nous en sommes là, des familles entières sont "raflées", parents et enfants, (alors même que les administrations communales refusent de livrer l'adresse où ils logent) - et il y a d'autres problèmes... Bref, on n'est pas sorti de l'auberge. Qu'importe qu'on soit de gauche ou de droite. Ne peut-on simplement être humaniste ?

Écrit par : Pivoine | 26/01/2018

Mince, on dirait que mon commentaire a disparu ?

Écrit par : Pivoine | 26/01/2018

Mais non... ;-)

Écrit par : le-gout-des-autres | 26/01/2018

D’accord. Mais on fait quoi ?

Écrit par : Anita | 26/01/2018

Perso, je vais reprendre un café...

Bleck

Écrit par : Bleck | 26/01/2018

Je pense que chaque combat mérite que l’on se batte.
L’un ne doit pas remplacer l’autre mais peut-être le compléter.

Sinon il en est pareil pour la cause animale. Sauver des chats quand des femmes enceintes sont à la rue, cela peut paraître dérisoire...

Écrit par : Val | 26/01/2018

Chaque combat fait que tu te bats.
C'est pour ça que c'est un combat.
Le choix des causes pour lesquelles on combat ne devrait pas être à son tour un combat.
La hiérarchie des causes n'est pas un jeu.
D'abord la survie, puis la vie, puis l'agrément de la vie.
Ne pas commencer par la survie va inévitablement supprimer les combats suivants.
C'est ce que j'ai compris de la note d'Heure-Bleue.

Écrit par : le-gout-des-autres | 26/01/2018

Pour ma part il s'agit de sauver des êtres vivants en détresse et les chats abandonnés en font partie, ce qui n'est pas le cas de la starlette hollywoodienne ou de l'employée dans l'entreprise qui ne sait pas se défendre..... On peut apprendre à se défendre contre des mains baladeuses, ce qui n'est pas le cas pour la personne ou l'animal en détresse et en mode survie..... Un chat dehors tout seul ne survit pas, une femme enceinte ou avec son nouveau né dehors ne survit pas non plus.... Par contre la fille qui se fait molester par son patron n'est pas en mode survie et ne va pas en mourir.... Je ne parle pas de viols....
Il faut vraiment choisir son combat, surtout en tant que femme....

Écrit par : Rubynessa | 30/01/2018

Moi j'aime bien France Inter, c'est ma radio préférée!

Écrit par : alezandro | 26/01/2018

Moi aussi... ma seule infidélité France Info pour me bercer la nuit...
Excepté samedi et dimanche matin... P Martin a une voix et un ton que je n'aime pas.

Écrit par : Françoise | 28/01/2018

Enfin c'est exprimé quelque part et je t'en remercie....
Il ne faut pas me dire qu'en 2018 on ne peut pas se prémunir contre des mains aux fesses, à part si on veut se faire beaucoup d'argent....On s'insurge contre des gestes contre lesquels on peut se défendre pendant que des vrais misères couvrent la planète..... Je ne comprends plus non plus....

Écrit par : Rubynessa | 30/01/2018

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