Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

13/10/2007

C'était au temps où Bruxelles...

6a7195d8864f11913eb0f77de11a0a09.jpg

Hier soir, j'ai refermé le dernier roman d'Alison Lurie "La vérité et ses conséquences", aucune déception, un roman léger, des histoires d'universitaires qui se quittent, je lis avec plaisir et j'oublie sans état d'âme.

J'ai aussi commencé "Du côté d'Ostende" de Jacqueline Harpman, vieille dame très digne, que j'avais rencontrée dans une librairie, un jour de signature.

Je me suis immédiatement retrouvée à Uccle, cette année passée à Bruxelles a refait surface, une année en demi-teinte, j'avais quitté Tel Aviv, joyeuse pour Bruxelles, ville que nous avions choisie pour sa proximité avec Paris et Amsterdam, puisque un bureau de la boîte israélienne du Bibelot venait de s'y implanter.

Nous n'avons jamais eu l'occasion de connaître le bureau d'Amsterdam et Bruxelles n'était que l'endroit où deux sinistres personnages avaient décidé de nous éloigner et d'éviter ainsi de payer le fruit de son travail à l'homme.

J'adore Bruxelles, j'ai aimé y vivre, le charme de la province et les avantages d'une Capitale, au début, j'étais un peu déroutée, les supermarchés qui ferment à l'heure où Tel Aviv est en pleine effervescence, le dimanche calme, trop calme, alors qu'à Tel Aviv, c'est le jour où la vie reprend et avec quelle vigueur.

J'aimais prendre le tram pour me rendre dans le centre, le tram s'arrêtait juste à côté de la boutique Rosseti, cette année là, j'ai parlé de mes mules Rosseti, oubliées par l'homme à Tel Aviv, cette année là, j'ai déjeûné presque tous les jours chez "Les filles à papa", je suis allée me promener dans les bois de la Cambre, j'ai adoré apprendre que la Senne était le fleuve souterrain de ma ville d'adoption.

J'ai adoré me promener dans Bruges, visiter les musées, j'ai rêvé d'emporter un Memling que j'aurais gardé à l'abri des regards.

J'ai arpenté Bruxelles comme j'avais arpenté Tel-Aviv, j'ai fouiné chez Inno avec l'espoir, toujours déçu, de trouver quelque chose à acheter.

Finalement, cette parenthèse a été un moment de plénitude dans ma vie qui n'a plus jamais été aussi insouciante...

Commentaires

c'est amusant, on lit le même livre en même temps...par contre je n'aime pas du tout Bruxelles, c'est une ville sale et sombre, Paris est bien plus vivant et lumineux mais je comprends que les souvenirs agréables peuvent donner une autre dimension à une ville quelle qu'elle soit

Écrit par : lacigale | 13/10/2007

Ah comme en peu de mots tu fais bien passer le plaisir que tu as eu à vivre cette parenthèse. tu donnerais presque envie d'y aller, j'ai succinctement visité Bruxelles, en août, trop de touriste pleins de bière, de papier gras et pas le temps de voir un musée, à refaire donc.

Écrit par : mab | 13/10/2007

Et à bien y regarder, le Manneken-Pis n'est pas circoncis... ;-)

Écrit par : Maky | 13/10/2007

Je n'en étais pourtant pas loin, mais n'y suis jamais allé. Je préférais Ostende.

Bonne journée !

Écrit par : patriarch | 13/10/2007

J'aime bien les livres d'Alison Lurie, mais je ne connais pas Jacquelien Harpman, je note merci.
Quelle belle et douce évocation de Bruxelles, cela fait envie cette insouciance.
Je n'y suis allée qu'une fois, j'ai bien aimé, y retourner me plairait bien.

Écrit par : Fauvette | 13/10/2007

Ben...moi j'aime beaucoup Bruxelles
Normal, c'est ma ville
Il y a toujours quelques chose à y faire...des festavals de musique classique, de cinéma, ...
Faut simplement quitter les zones à touristes

Écrit par : Coumarine | 13/10/2007

Je ne connais pas mais il semble que tu en aies de bons souvenirs...

Écrit par : ange-etrange | 13/10/2007

Un temps béni.

Écrit par : Phélycitée | 13/10/2007

je ne connais pas Bruxelles, mais jacqueline harpmann par contre est un auteur que j'apprécie. Le roman que j'ai le plus aimé c'est "Moi qui n'ai pas connu les hommes"

Écrit par : Mosava | 13/10/2007

Te vl'a en pleine BELGITUDE

Écrit par : instants magiques | 13/10/2007

on avait fait exactement le même coup à mon beau-frère : le faire revenir d'afrique pour Marseille et le virer à ce moment là !

Écrit par : lili | 13/10/2007

voilà une ville que j'aimerais bien découvrir...

Écrit par : muse | 13/10/2007

On apprecie les parenthèses seulement quand elles se renferment sur nous. C'est cruel.

Écrit par : Nathalie K. | 14/10/2007

J'aime beaucoup alison Lorie. Bruxelles, une ville que j'aurais voulu visiter.

Écrit par : tajmahal | 14/10/2007

J'aime beaucoup Bruxelles et Bruges, j'y retournerai bientôt, c'est tout à fait ça, c'est une villes douce à vivre, bien que trop calme le dimanche!

Écrit par : marie | 14/10/2007

mauranne chante Bruxelle merveilleusement bien...
aurais-je tord de ne pas connaitre cette ville...

Écrit par : Laparhasard | 14/10/2007

J'adore Bruxelles.
J'ai aimé cette ville.
Je lui reproche juste le froid et le manque de soleil.
J'ai des tas d'amis et de souvenir là bas, il faudra que je fasse un post là dessus.

Écrit par : Zorglub | 14/10/2007

Comment être déçue avec un livre d'Allison Lurie....?
Je ne connais pas Bruxelles, mais c'est un des grands rêves de ma Prinesse d'y retourner, après un séjour apparemment enchanteur il y a quelques années....

Écrit par : passagère | 14/10/2007

C'est un ode à la Belgique ce soir ! Je quitte le blog de Colchide à l'instant où Bruges s'expose sous toutes les coutures, j'arrive ici : nous voilà à Bruxelles !

Écrit par : Astra | 14/10/2007

ben moi qui vous suis venue vous voir a Bruxelles j'ai trouve ca morne comme Waterloo comme waterzoi..... C'etait mortel ce bled. Et Bruges, t'as oublie lorsque nous avons voulu y diner un soir de Nouvel An????

Écrit par : Gaia | 15/10/2007

difficile avec toi de savoir si tu blogues ou si tu blagues...

Écrit par : Bérangère | 15/10/2007

mon Doud' m'a emmené une fois à Bruxelles, il faisait très froid mais soleil et il m'a fait faire les puces de Waterloo et celles du dimanche sur une très belle place de Bruxelles. J'y retournerai volontiers.

Écrit par : Saperli | 15/10/2007

J’ai goûté, à Bruxelles, une journée de vraie liberté à l’époque ou il était de mon devoir de m’habiller en vert et d’avoir les cheveux raz. A cette liberté s’ajoutait le risque de se faire prendre à la frontière, ce qui pimentait encore la chose. Inutile de dire que j’ai peu visité, tant ce voyage s’est fait de façon précipitée. Rien n’était préparé. Un coup de tête de 4/5 heure du mat’ et hop, dans le train. Comme une urgence, pour vivre mieux après. Bruxelles importait peu, en somme. L’important était de partir. De mettre une frontière entre ma vie et moi. Je garde de cette journée un excellent souvenir …et le regret de n’avoir rien vu.

Écrit par : ralbol | 16/10/2007

Et puis : Uccle ou le charme discret de la bourgeoisie, ses maisons de maître et ses trottoirs un peu trop larges... J'ai marié un copain là bas. L'église est aussi moche que le reste est coquet.

Écrit par : Le Plume | 16/10/2007

Les commentaires sont fermés.