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08/09/2006

le 12 septembre à Tel Aviv

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Personne n'a oublié le 11 septembre 2001. Ce jour là, l'homme a téléphoné de son bureau, il a dit : "Regarde la télé, il se passe quelque chose de bizarre", j'ai allumé Antenne 2, la chaine française que nous recevions en Israël et j'ai vu un film catastrophe, j'ai zappé de chaines en chaines, américaines, anglaises, espagnoles, russes, les mêmes images partout.

Toute la journée, le téléphone a sonné, nous étions tous incrédules, je devais partir le lendemain pour Paris, nous devions quitter Israël pour Bruxelles, et j'avais décidé de venir sur Paris, pour voir mon fils et pouvoir facilement prendre le Thalys pour visiter des appartements.

L'homme avait décidé de prendre 8 jours de vacances, de retourner à Tel Aviv pendant que je nous cherchais un toit, nous étions envoyés à Bruxelles par la boite israélienne de l'homme, la suite fût une vaste escroquerie mais à l'époque nous partions confiants.

Le 11 septembre au soir, pour gagner du temps et surtout pour avoir une idée de l'annulation des vols, nous sommes allés faire enregistrer nos bagages, l'atmosphère était étrange, nous étions convaincus que notre vol serait annulé. pour la première fois, on nous a demandé notre numéro de téléphone, l'homme et moi sommes rentrés, sans illusion.

Le matin, lorsque nous sommes arrivés à l'aéroport, seuls la police et les militaires étaient présents, c'était glauque, ceux qui connaissent le coin savent que l'aéroport est un lieu vivant, les enfants courent partout, les cafés sont pleins, la sécurité omniprésente, nous avons regardé les écrans pour voir le mot fatidique "canceled"!

Ce jour là, un seul avion est parti, le notre, il est même parti à l'heure, ça n'arrive jamais, il est arrivé avant l'heure, nous avions l'espace aérien pour nous.

Des amis nous attendaient, en fait, notre avion était parti pour une simple et bonne raison, l'Ambassadeur d'Israêl était dans l'avion.

Ca restera le vol le plus étrange de toute ma vie. Je n'ai pas eu peur, j'ai eu autre chose...

Commentaires

Je ne te dis pas comme l'ambiance était surréelle ici aussi dans l'Etat de New York. Je ne sais pas si je saurais aussi bien raconter que toi.

Écrit par : Otir | 08/09/2006

seize heures , première année de direction, toutes les jeunes mères sont arrivées parlant presque un dialecte inconnu , racontant une histoire étrange , et les yeux tournés vers le ciel , en attente de la suite .

Écrit par : ZIVVOUG | 08/09/2006

Effectivement, j'imagine votre sentiment d'étrangeté dans cet avion le 12 septembre...

Écrit par : Milky | 08/09/2006

PS ne sois pas jalouse, avec ton participe passé là, le Goût ne va pas te louper !! (oh tu l'as fait exprès, coquine !)

Écrit par : Milky | 08/09/2006

j'ai corrigé quelques fautes, je tape trop vite et je ne relis jamais, merci la belle !!!

Écrit par : heure-bleue | 08/09/2006

Je suis curieux de voir le film d'Oliver Stone, que j'admire en principe, pour son savoir-faire... Mais là, j'ai des doutes, va savoir pourquoi?

Écrit par : Africa_Delice | 08/09/2006

Une sensation d'irréel en lisant cette évocation, aussi irréelle que lorsque nous regardions médusés et horrifiés les images à la Tv.

Écrit par : mab | 08/09/2006

Un jour étrange où tout le monde doit à peu près se souvenir de l'endroit où il était quand il a appris cette atroce nouvelle, des images irréelles qui étaient hélas plus que réelles... d'où mon refus de voir le film qui les utilise(s) pour ... (c'est mon avis).
Ce que tu as vécu devait être très particulier...

Écrit par : onditque | 08/09/2006

Je me souviens de ce jour là, par hasard j'ai allumé la télé, et tout s'est arrété, d'autres images, un film ? Wouao les effets spéciaux ! Mais non c'était pas de la fiction, même les images ne rendent pas compte de ce qu'il se passe réellement , elles ne décrivent pas de l'intérieur. Je me souviens de toutes les heures, diffusion continue, répétées... Et je me souviens du silence, les téléviseurs branchés nons top sur çà, muets spectateurs face à l'incompréhension. Et puis, le 11 mars en Espagne.. le choc dans les tripes. Nos vies ont-elles changé pour autant ? Notre appréhension du monde a t'elle été modifiée parce soudain nous aussi occidentaux nous devenions des cibles potentielles d'attaques terroristes ? Je me souviens des foules espagnoles protestant, je me souviens de mon propre dégout, de l'incompréhension , de la rage...
Et vous savez quoi ? La vie a continué. Mais ailleurs çà flingue toujours et on meurt pour rien.
Comprendre c'est pardonner...
Je crains que rien ne cesse alors...
Et l'homme ne comprend pas...

Écrit par : Thea_O | 08/09/2006

C'est vrai que c'était super.
A part Elie Barnaby et les passagers de l'avion, il n'y avait pas un chat dans le ciel d'Israël.

On est même arrivé à l'heure...

Écrit par : le-gout-des-autres | 08/09/2006

Je me souviens, j'étais sidéré. C'étais terrible à voir. Ma nièce du N-Jersey, m'en a beaucoup parlé.

Écrit par : patriarch | 08/09/2006

Pour beaucoup, cet évènement avait l'allure d'un film catastrophe avant qu'on ne réalise. On avait l'impression de regarder ça depuis un autre monde.

Écrit par : simorgh | 08/09/2006

Ta note m'a donné des frissons!
je me souviens de cette journée, j'avais des amis là-bas.

Écrit par : Lulu | 08/09/2006

ça devait être impressionnant ce vide et puis la sensation de cette anormalité...
Je déteste la violence d'où qu'elle vienne et ce jour là était un jour plein de violence

Écrit par : lacigale | 08/09/2006

C'est moi qui ai téléphoné à Monsieur Lili pour lui dire, il ne me croyait pas. Après je l'ai dit à des gens dans des boutiques, ils m'ont pris pour une folle-dingue.

Écrit par : lili | 08/09/2006

Comme le dit un commentaire, je crois qu'on se souvient tous où on était à ce moment.
La mémoire à capturé le l'évènement et le lieu où on était.
Un coup de fil de notre agence de Hollande !!!
Je descends du bureau, j'allume la télé...je suis un zombi.
Je regarde, sans vraiment voir, je n'imprime pas la dimension du drame, je ne pense même pas à prévenir mes collègues...qui se demandent où je suis, sur une chaise immobile.
Comment ne pas avoir vu la tour...Je ne peux pas le croire, mais je ne pense même pas à un attentat.

Un réel électro-choc me fais bondir physiquement lorsque le deuxième avion percute et là j'ai une vraie peur panique, car je comprends, c'est un attentat, mais c'est la guerre.

Écrit par : Maky | 09/09/2006

C'est une sensation d'irréalité qui m'a saisie quand j'ai allumé la télé, mon mari venant de m'avertir. C'était mon anniversaire et j'attendais mes enfants. Tout s'est arrêté et la vision de ces tours et de ces pauvres gens imprégnée à jamais dans mon esprit.

Écrit par : Phélycitée | 09/09/2006

C'est bientôt la date anniversaire de ce triste jour ... quoi dire à part la même chose que tout le monde, ce sentiment d'irréalité face aux images ... et pourtant ... c'était bien vrai ...
J'imagine ce sentiment bizarre que tu as du ressentir dans cet aéroport vide ...

Écrit par : astra | 09/09/2006

Pour moi je sortais de l'école...16h30 et c'est notre concierge qui nous a informés. Le temps d'arriver à la maison pour voir, en direct le second avion percuter la tour.
Oui ça restera dans les mémoires comme ce premier pas sur la Lune...

Écrit par : muse | 09/09/2006

C'était, je ne sais plus.

J'attendais dans la salle de transit, à Luxembourg, la télé défilait ses images sans suite, et puis j'ai vu le Concorde s'écraser au départ de Roissy.

Ensuite cela n'a été que retard en chaîne. Je suis monté dans l'avion, la tête vide, si le néant a un nom, çà reseemblait à çà, du vide sans rien.

Écrit par : Pyrome | 09/09/2006

Il ya des jours que jamais jamais on ne peut oublier, ni les images ni ce qu'on a ressenti à ce moment là. Incrédulité, horreur et tellement tellement de peine.

Écrit par : mayga | 09/09/2006

on a beau dire, mais il y aura un avant et un après 11 septembre, je me rappelle précisement ou j'étais, je sortais de cours, "la rumeur" commençait a gonfler, arrivée à la maison, allumage de la télé, la radio, internet, non je rêve pas, j'hallucine, toute la famille essaye de joindre la cousine qui habite NY, tout va bien pour elle, mais c'est la terreur....plus jamais ça ici ou ailleurs.

Écrit par : eric | 09/09/2006

Je me souviens bien de ce moment d'incrédulité puis de l'état de choc persistant. J'avais éprouvé cela aussi en apprenant l'assassinat de Kennedy !

Écrit par : Elvire | 09/09/2006

Le plus souvent c'est aux personnes coincées dans ces immenses tours auxquelles, je pense. Etre là-haut perché entre ciel et terre, se jeter dans le vide pour échapper aux flammes et se demander si on va y échapper tout simplement. Et tous ces messages laissés sur les répondeurs: " I'm gonna to die, I love you "

Écrit par : Bérangère | 09/09/2006

11 sept 2001, mon mari, mes deux fils et moi sommes ... dans un avion. Tel-Aviv Paris. Dans l'avion silence radio. On ne sait rien ... mais tout a deja eu lieu. Nous arrivons a CDG. L'areoport fait un bruit de grande ruche d'abeille. Tout le monde parle en meme temps et les gens font de drole de gestes. Le lendemain impossible de trouver un journal en anglais sur les champs elysees. Tout a ete arrache. A Toulouse les libraires qui nous entendent parler anglais nous offrent meme leurs condoleances.

J'ai un cousin eloigne qui travaillait pour Kantor & Fitzgerald qui a perdu 70% de ses employes. Il a survecu mais est reste grand brule pendant des mois.

Écrit par : Nat | 09/09/2006

Je veux croire que ça paraisse bizarre. Moi je n'aurais pas été très rassurée. Le seul sentiment agréable que j'ai en pensant au 11/9, c'est le souvenir de ma réconciliation ce jour-là avec un ami qui m'était cher et qui aujourd'hui n'est plus de ce monde.

Écrit par : cheveux_d_ange | 10/09/2006

pas difficile d'imaginer que l'ambiance avait qq chose d'unique... dont on peut espérer qu'elle n'aura jamais l'occasion d'être revécue par personne

Écrit par : Goldomat | 10/09/2006

Je me souviens aussi , mais comment ne pas oublié
je mesurais la portée du mot barbarie, je n'ai pas repris l'avion depuis...

Écrit par : laparhasard | 10/09/2006

Je n'ai pas aimé le décalage qui existait entre mon frère New-Yorkais et moi-même quant à la perception de ce qui s'était passé.
Pour moi, c'était une monstruosité, mais complètement liée à une certaine forme d'aveuglement des américains dans leur politique étrangère. Ni plus, ni moins qu'un acte de guerre particulièrement meurtrier à l'égard de civils.
Par contre, j'ai compris il y a deux ans, à Manhattan, en découvrant cette ville fabuleuse, incroyablement ouverte et généreuse, ce que cet attentat avait de "unfair"...

Écrit par : M'ados | 11/09/2006

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