24/08/2020
Ça sent la rentrée.
France Inter a fait sa rentrée, c'est chouette !
Ce matin je n'ai pas écouté "Boomerang" d'Augustin Trapenard avec Julien Doré.
Je n'écoute que rarement cette émission, juste quand l'invité m'intéresse.
C'est aussi la rentrée littéraire.
Elle arrive de plus en plus tôt chaque année alors j'ai butiné, acheté quelques livres sans tenir compte de leur date de sortie.
C'est aussi la rentrée des classes dans une semaine.
Merveille entre en quatrième, elle devrait en principe être masquée.
Merveille est asthmatique qui râle déjà de devoir courir avec un masque.
C'est aussi la ruée chez Emmaüs pour acheter des fournitures scolaires à petits prix.
Il faut dire que le mois d'août a été propice aux licenciements, ça n'aide pas à acheter...
C'est aussi la ruée chez Pôle Emploi, au moins une boîte qui embauche !
Je ne peux pas écrire "C'est la rentrée du covid-19" car il ne nous a jamais quitté.
Les jeunes rentrent bronzés.
Et malades...
Je ne peux pas écrire "C'est le retour des Parisiens" car ils sont de plus en plus nombreux à quitter la capitale.
Hélas, les loyers ne baissent pas, les bailleurs sont fâchés avec la loi du marché...
Il y a un petit deux pièces à louer dans un bel immeuble haussmannien voisin.
1 500 €uros mensuels pour 35 m² !!!
La pancarte "à louer" se balance au gré du vent depuis deux mois.
Les panneaux "à vendre" fleurissent.
Mais pas un seul camion de déménagement en vue depuis six mois...
C'est la rentrée et je cherche toujours les rues où le masque est obligatoire.
C'est flou ce truc !
Dans la plupart des cas, je choisis le masque mais lorsque je m'installe en terrasse pour boire un café, je le retire.
Les autres aussi...
Que comprendre ?
Cette rentrée est aussi étrange que le reste de l'année.
Au début des années sida, on disait : "Sortez couvert ! "
Aujourd'hui, on nous dit "Sortez masqué ! ".
Le sida est toujours là.
J'espère pour la génération suivante que dans trente ans, le Covid ne sera plus là...
09:58 | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : rentrée scolaire, rentrée littéraire, incription chômage