17/05/2021
Cas de conscience.
Non, il n’est pas gai.
Il pense...
Mais à quoi ?
Sur quoi ou qui se penche-t-il ?
Pour l’instant je n’en sais rien.
J’en saurai peut-être plus lundi.
Ce que vous en direz ou ce que j’aurai pensé.
À lundi donc...
Il vient de la quitter, comme chaque fois, elle est partie rejoindre sa tribu et sa vie de grande bourgeoise.
Lui va retourner en province à côté de sa légitime et retrouver sa vie étriquée.
Ils se connaissent depuis toujours.
La Parisienne venait en vacances dans son coin.
Petite, elle jouait avec ses sœurs et prenait même son goûter à la ferme.
Mais les enfants grandissent et les différences grandissent avec le temps.
Ils ont brisé les conventions un été.
Oh, ce n'était pas de l'amour, ce n'était pas non plus que du sexe...
En tout cas, ce n'était pas assez.
Elle est partie vivre aux Amériques tandis qu'il est parti faire de l'argent à Dakar.
Ils se sont retrouvés parfois, c'était toujours aussi fort mais toujours pas suffisant.
Il a pris une décision, Dakar, ce n'est pas assez loin, l'Afrique du Sud va l'accueillir pour quelques années.
Il pourra l'oublier et en faire un souvenir heureux.
Mais pour l'instant, il est le plus malheureux des hommes.
Il sent encore sa peau sous ses doigts.
Allez secoue toi ! Elle n'était pas pour toi !
09:37 | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : devoir de lakevio-le goût, polluer, se nourrir