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19/01/2015

Petra

J'habitais Tel-Aviv depuis six mois lorsqu'on nous a proposé un long week-end à Petra.

Nous n'avions pas encore de voiture donc nous sommes partis
à minuit pour Eilat, en bus comme les jeunes soldats.
Les bus faisaient la course, les gamins chantaient.

Nous sommes arrivés à Eilat au petit matin, il faisait presque frais, la mer rouge était bleue, nous avons rencontré deux Français qui faisaient la même visite.

Nous avons attendu à la frontière pendant longtemps, le Goût avait ramassé les passeports et discutait pour les visas, nous avons payé "à la nationalité".
Les Français sont bon marché en Jordanie, les Américains onéreux.

A la nuit tombée, après avoir traversé des kilomètres de désert, nous sommes arrivés à notre hôtel.
J'avais l'impression d'être dans un roman d'Agatha Christie, du grand luxe dans la débine.
Des serveurs partout, une vue superbe, une piscine glacée, il fait froid sur les hauteurs de Petra le soir.


Le lendemain à cinq heures nous étions sur le site, c'est comme vous pouvez l'imaginer.
C'est grandiose.
C'est surveillé par la Garde Hachémite.
C
'est fait pour les touristes et les touristes sont là.
Ils sont tellement là qu'ont dirait la place de l'Opéra avant la crise.
On ne peut pas quitter le site et on mange sur place, je me suis précipitée sur la salade, le copain français aussi.

Deux jours après, le copain français et moi étions malades comme des chiens.
La gastro du Goût, c'est du pipi de chat à côté.
C'est d'ailleurs comme ça que j'ai perdu le fil de l'hébreu, déjà mince, à l'Oulpan.
Quand je suis partie à Petra, on étudiait le présent.
Lorsque je suis revenue, on était passé au futur.
Mais tout ça c'est du passé...

Petra, Jordanie, gastro