12/05/2015
Paris ville des "lumières"
Le Goût est capable de me faire traverser Paris, même lorsqu'il fait chaud, pour déguster un döner.
Son préféré est situé à la Porte Saint-Denis, quartier populaire de Paris avec une population majoritairement Kurde.
Lorsqu'il fait chaud à Paris, les fous sont plus nombreux que d'habitude.
Peut être qu'étancher sa soif avec des boissons fortes n'est pas étranger à cette multiplication de comportements bizarres.
J'ai vu un homme s'installer devant nous.
Il ressemblait à un possédé, un de ceux qui hantent les livres de Dostoïevski.
Il hurlait contre les passants.
Il fut chassé par le propriétaire du restaurant.
Les filles de joie ont réinvesti les portes cochères.
Effet de la crise ou échec à l'embourgeoisement du quartier ?
Plus loin, sur le chemin de la Bourse, une femme qui parlait tranquillement dans son téléphone s'est mise tout à coup à hurler et à rire, effet de surprise garanti.
Je passe sur ceux qui font la circulation.
Surtout du côté de la Bourse, devenue un endroit touristique où les cars bouchent la circulation.
Hier, nous étions dans un café, juste à côté de l'endroit où nous sommes rencontrés.
C'était une petite société de composants électroniques.
Je ne suis devenue libraire qu'après la naissance de l'Ours.
Nous nous sommes fait la réflexion que nous retournions de plus en plus souvent sur les lieux de notre rencontre.
Le café de ma jeunesse est devenu un truc à brunch chichiteux.
Mais, il n'empêche que nous revivons les moments où avec les huit francs de mes tickets restaurants, nous avions un repas complet, café compris...
10:07 | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : paris, fous, soleil etc...