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31/10/2017

Paroles, paroles, paroles...

cimetière,promenade parisienne,dalida

Je ne sais pas être aussi lyrique que le Goût, je sais juste que le coin me plaît et que je commence juste à récupérer de ce déménagement.
J'espère qu'il fera partie des derniers.
Il nous a coûté un four, la machine à laver donne de gros signes de faiblesse et la bouilloire fuit...

Il nous reste un carton de livres à poser devant la porte.
Nous savons qu'il partira en un quart d'heure.
Comme, nous ne pouvons pas pousser les murs, il nous faut trouver des solutions pour trouver de la place pour les chaussures et les bidouilles du Goût.

On trouvera.

En entendant, on se promène.
Le Goût retrouve son enfance, non il n'est pas gâteux.
Quoique...
Je découvre ce quartier et comme j'ai toujours préféré marcher dans Paris, je trottine avec détermination et douleur.
Nous sommes allés faire un tour au cimetière Montmartre.
Il ne vaut pas le Père Lachaise, trop urbain et trop petit pour être un véritable poumon de verdure.
J'ai vu la tombe de Dalida.
Je crois qu'elle est impossible à ignorer.
Même dans la mort, son frère, auteur de ce monument kitsch a laissé secrète la date de naissance de sa sœur.
C'est beau l'amour fraternel.

En fait le cimetière de Montmartre m'a donné envie de retourner au Père Lachaise.
J'ai quand même déposé des petits cailloux sur des tombes d'inconnus.
Je retrouve ma ville et c'est bien.