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12/07/2019

Paris est une fête ?

Nous nous sommes inscrits sur une plateforme de voisinage.

Je vous rassure tout de suite, nous ne sommes pas naïfs à ce point.
C'est seulement par curiosité car nous savons bien qu'il ne s'agit pas de se faire des amis.
Pour ce que nous avons vu, il s'agit avant tout de travaux à faire, de services à rendre ou à demander.
Si les services sont demandés ou les travaux à faire faire, c'est gratuitement si possible.
Si les services sont à rendre ou les travaux à faire, ils deviennent évidemment payants...
Il s'agit d'emprunts divers et variés, de cours gratuits si c'est une demande, payants si c'est une offre.
Plusieurs fois, j'ai eu envie de me désinscrire mais c'est un site américain qui commence à s'implanter en France et pour les semer, il faut être persévérant et je manque parfois de courage.

Pour une fois, le quartier avait un vrai problème, le problème des rues calmes et sans café.
C'est un avantage mais qui a un revers, l'absence de passage qui favorise la délinquance des petits voyous avec bijoux, téléphones et sacs-à-main arrachés.
Tout ça avec une absence totale de réaction de la maréchaussée.
Maréchaussée qui de surcroît use d'un numéro surtaxé pour ne pas répondre au téléphone.
On paie six centimes d'€uro par minute pour entendre des menaces et conseils divers et on raccroche au bout de dix minutes faute d'interlocuteur...

Nous voulions profiter de l'approche des municipales pour adresser une lettre au maire de notre arrondissement, tout en étant conscient que les promesses n'engagent que ceux qui y croient.

Nous nous sommes donc retrouvés mercredi dans un café sur la place.
Là une cheftaine a pris la parole, s'est autodésignée générale des avions, forte de la fréquentation assidue des couloirs de l'administration sans doute.
Depuis ? Rien...
Nous allons donc envoyer la lettre écrite par le Goût au maire avec quelques signatures et laisser la cheftaine à ses considérations philosophiques qui portent sur quelques sous-vêtements aperçus de sa fenêtre sur un balcon voisin.
Elle a les yeux plus sensibles que le sac-à-main...