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31/05/2020

Hier.

promenade quotidienne,banc public

Hier, nous montions la rue qui mène au cimetière Saint-Vincent, toujours fermé.
Il est pourtant si accueillant, un véritable jardin de Provence en plein Paris.
En passant, j'ai regardé la vitrine de la librairie, comme d'habitude mais pour une fois je n'ai rien acheté.

Ensuite, avec le Goût, nous avons regardé tous les cafés et restaurants du coin.
Ceux susceptibles d'accueillir du monde...
Je crains fort que les rares qui vont pouvoir ouvrir ne puissent pas accueillir beaucoup de monde et que les buveurs de café, dont nous sommes, se feront rabrouer.

Il faisait beau, j'allais dire "comme d'habitude".
En ce moment j'ai des envies de mauvais temps.
J'en ai parfois assez d'avoir l'impression de vivre à Tel-Aviv mais sans la mer.
Je ne vois même plus de différence entre les Parisiens et les Israéliens.
Ils sont aussi mal éduqués les uns que les autres sauf que le Parisien est moins chaleureux et que s'il voit une femme à terre, il passe son chemin sans l'aider...

Nous avons pu constater que notre restaurant chinois, qui n'a pas de terrasse, continuera ses livraisons à domicile.
Nous mangerons donc sans baguettes et chez nous.
Nous n'aurons pas à rentrer...

Finalement, notre vie va continuer sans guère de changement.
À part l'ouverture du square à côté de chez nous, square où les balançoires et toboggan resteront interdits aux enfants.

La vie reprend mais il faut "garder ses distances", comme nous le répète à chaque instant notre station de radio.
"Pas d'embrassade !"
Ça, c'est facile à faire : Je n'ai jamais embrassé un inconnu dans la rue.
Il faut dire que je n'ai jamais vécu ce "soudain un inconnu vous offre des fleurs".