heure-bleue

Je suis Grecque, Portugaise, Espagnole, je suis Européenne et je me sens solidaire de ceux qui sont rejetés  et qui finissent par quitter leur pays.

Les Français sont plutôt casaniers, ils sont attachés à leur région et pourtant, ils n'hésitent plus à s'exiler.
Non pas parce que l'herbe est plus verte ailleurs.
Non, juste parce qu'ailleurs, les patrons leur donnent un travail et un salaire que les patrons français ne leur donnent pas.

Nos brillants énarques parlent de relancer la croissance.
Ils permettant les fermetures d'usines pour faire fabriquer ailleurs des produits que nous ne pouvons pas acheter.
On délocalise dans des pays même pas en voie de développement pour vendre à des chômeurs ici.

Je ne trouve pas normal que nos retraites baissent, je touche moins aujourd'hui que ce que je percevais il y a six ans.
Je me dis que lorsque mes charges deviendront trop lourdes, j'irai vivre dans un coin de France où les tentations n'existent pas.

Moduler les Allocations Familiales en fonction des revenus de la famille, même la droite n'avait pas osé.
C'est dévoyer une institution, l'argent des Allocations Familiales étaient une incitation à faire des citoyens français. Ce n'était pas une aide sociale.

Quand ceux qui ne manquent de rien auront fini de tout démanteler, on fera comme les Américains, des loteries pour soigner notre cancer...

Elle n'était déjà pas trop vaillante, penchait de plus en plus à droite.
Le favori DSK s'était laissé aller avec un oreiller.
C'est la prostituée qui a coûté le plus d'argent à un homme, son presque fauteuil de Président, sa femme, sa réputation.
Bon aujourd'hui, ça va plutôt bien pour lui, il a rejoint "Dipardiou" chez les Russes...

J'avais aperçu Ségolène dans ma librairie de quartier.
On pouvait dire beaucoup de choses sur elle.
Sauf que la ponctualité, la modestie et l'éducation faisaient partie de ses qualités.
Alors elle a perdu l'élection présidentielle.

De désespoir, on a élu "l'Homme qui fait pleuvoir".
Hélas, pas que de l'eau. Des impôts, des restrictions, du chômage.
"L'Homme qui fait pleuvoir", est l'homme applaudi par les patrons.
Patrons qui bientôt auront des esclaves à leur disposition, des esclaves qu'ils n'auront même pas l'obligation de nourrir.

Hier, pour parfaire le tableau, le Sénat est passé à droite, c'est le jeu normal de la démocratie.

Mais je suis gênée par l'arrivée de deux sénateurs FN.
L'un s'est fait prendre à faire le salut nazi, l'autre a la tête de l'emploi...
Mon père doit se retourner dans sa tombe.

Aujourd'hui, j'ai mal à la gauche mais la droite empêtrée dans ses scandales n'est pas plus attirante.

Vous vous imaginez vivre dans un pays gouverné par des fascistes ?
Un pays où vous avez le droit de penser ce que vous voulez à condition de penser comme le chef ?