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01/06/2007

Misère, misère c'est toujours sur les pauvres gens

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hier, j'écoutais une émission sur France Inter, émission consacrée aux logement d'urgence des plus pauvres et des prix pratiqués par les propriétaires de garnis, sans scrupule, qui vivent très bien de la grande détresse et de l'administration.

On parlait même de faire comme à New York parquer ces pauvres, que je ne saurais voir, en dehors de Paris.

Des chiffres ont été fournis, aucune solution n'a été proposée pourtant le droit de réquisition existe toujours. Je n'ai malheureusement pas la mémoire des chiffres mais chaque jour en France des enfants ne mangent pas à leur faim, s'entassent dans des piaules et sont visités par des assistances sociales débordées, elles ont remplacé les "bonnes dames" mais la démarche est la même, un pauvre ne fume pas et ne boit pas.

J'ai été quand même légèrement surprise que le véritable scandale ne soit pas dénoncé, le marché de la misère est un marché très juteux, c'est même le deuxième employeur de France, le premier étant l'agro-alimentaire, une autre source juteuse de profits est en train de s'installer, le marché de la vieillesse.

Comment voulez vous que les "pauvres" arrivent à obtenir un appartement, autre chose que le RMI, je viens de regarder les tarifs, pour une personne seule, c'est vivre avec 440€ et quelques centimes par mois ! une chambre sans confort, au dernier étage à Paris est proposée à la location à 650€, trouvez l'erreur.

Organismes sociaux, privés ou non, ne cherchent pas à vaincre la pauvreté, ils cherchent à conserver leur place, ils sont bien placés pour savoir que leur place est meilleure que celles de leurs "clients" !

Alors, lorsque notre nouveau Président, celui qui part en vacances, en avion privé, qui s'habille en Prada et profite déjà largement de l'appareil de l'Etat, je suis furieuse, proposer une franchise sur les soins, ça n'a pas un côté répugnant ?

Là où des hommes sont condamnés à vivre dans la misère, les droits de l'homme sont violés. S'unir pour les faire respecter est un devoir sacré. Joseph Wresinski